5 juillet 1459 - Annoblissement de Sieur Rotule -

[Domaine de Mercurol, LD - 4 juillet au soir]

Pardon ?! Ils se moquent ? entendit-on dans un cabinet de réception du domaine. C'est là leur lettre d'excuse ? Savez vous ce qui se passera lorsqu'elle arrivera entre les mains de mon Conseil ? Cette lettre est parsemée d'insultes et j'ai marre de tenter en vain de les raisonner...

Celui dont la voix portait autant n'était autre qu'Alan de Talleyrand qui s'évertuait depuis bientôt quatre heures  à aider son homologue provençale à assurer une médiation avec Genève. Son rôle se cantonnait à répéter une énième fois les revendications du LD et combien il y avait urgence mais malgré tous ses rappels, Genève restait sourde et, pire encore, provocante... Aussi, le Talleyrand, las de toutes ces bassesses pris congé d'une manière peu commune.

Bien... Je m'en lave les mains. Si ce diplomate de pacotille n'est pas capable de voir que ce qu'il fait va le mener tout droit à la guerre, je ne peux rien pour lui... Peut-être même est-ce qu'il veut  et, dans ce cas, je lui tire mon chapeau : il fait preuve d'une imagination débordante pour parvenir à ses fins...

Quoiqu'il en soit, j'en ai fini. Je célèbre demain l'anoblissement d'un de mes amis proches, j'ai besoin autant que possible de repos.

Excellence, bonsoir.

Sans plus de cérémonie, le diplomate quitta la pièce et de dirigea en toute hâte vers les écuries. Contrarié, il ne parvenait pas à se défaire des pensées néfastes de l'attitude du Genevois.


[Sur les routes, LD - 4 juillet]

Poussant sa monture au galop sur la route de Valence, Alan pensait d'abord passer voir sa fille et la coucher mais c'est avec un sourire qu'il refoula cette idée : elle devait à coup sûr faire une fois de plus le mur et il ne tomberait que sur la jeune Marie, affolée. 
Aussi traversa-t-il la ville sans s'arrêter et pris la route du Sud. Il devait faire quelques lieux le soir même s'il voulait être à l'heure et il ne pouvait pas non plus se permettre de ne pas dormir.


[Sur les routes, LD - 5 juillet]

Le long voyage et la brise permanente qui caressait son visage finit de calmer le diplomate qui fit halte à Loriol où il prit une chambre pour la nuit.
Au matin, le Talleyrand se leva sans tarder et se prépara à bon rythme. Il descendit dans la salle commune de l'auberge pour payer son du au tenancier. Celui-ci, apparemment ravi de voir un client généreux répondit :

J'avions fais sellé vot' ch'val... C'est une joli bête qu'vous av...

Hiiiiihihiiiiiii entendit-on à l'extérieur.

Le Talleyrand, d'un bond, se trouva dehors pour voir un inconnu monter son murgese et tenter de prendre la fuite. Alan regarda l'individu faire quelques pas puis de contenta de siffler pour rappeler sa bête. Celle-ci se lançant dans un ballet de ruades mis à bas son cavalier avant de revenir doucement vers le diplomate... On ne détruit pas facilement un lien de 9 ans de vie commune, que cela soit su.
L'Armurier valentinois marcha d'un pas leste et rapide sur le voleur étendu sur le dos et passa une jambe de chaque coté pour s'asseoir sur son ventre et d'un ton monotone, jouant l'embarras, de demander :

Tu t'es trompé de bête mon ami ? Celle-ci est à moi...

Non m'sieur... J'voulais pas... répondit le très jeune homme qui cherchait sa respiration où il pouvait. C'est l'tavernier qui m'a dit que...

Il n'eut pas le temps de finir que le Talleyrand s'était relevé et avait repris la route de la taverne. Sans plus de cérémonie, il poussa la porte et courut jusqu'au tenancier derrière son comptoir, le chopa au col et dit :

Mon ami, j'ai actuellement bien des ennuis et vous ne m'aidez pas. Vous risquez de me faire perdre patience...

Je... Pardon. J'vous offre la nuit...

A moi ?! Parbleu non, j'ai bien dormi... Mais vous avez lésé Farengo... C'est à lui qu'il faut offrir la nuit.

Qui ? demanda le Tavernier étonné.

Ma monture sottard !!

Oh ! Bien sur, j'vous offre l'écurie.

Les frais d'écurie de ma monture suffiront. répondit le diplomate, moqueur. Sur ce, je vous salue, je suis attendu.


[Poste de Garde de Clansayes, LD - 5 juillet]

Sans se retourner, le diplomate reprit la route de Clansayes où il arriva en fin de matinée... Il avait pour cela du pousser Farengo à ses limites. Fort heureusement, il voyageait léger.
Apercevant ce qu'il supposait être le domaine tant attendu, il piqua son murgese au flanc et parvint en quelques minutes à la porte.
Alan mit pied à terre quelques mètres devant l'entrée où il croisa le regard de ce qui semblait être un garde. Il le salua avec respect, sachant ce qu'étaient les longues gardes et le regard des badauds et de présenta.

Le bonjour messire. Je cherche le chemin vers la cérémonie qui ne devrait pas tarder de débuter icelieu. Est-ce bien ici ? 

Mon nom est Alan de Talleyrand.

Montmaur le 4 Juillet 1459

La malle preparée par les gens du Domaine attendait, tronant fièrement dans l'entrée. Isys, assise dans un fauteuil plus que confortable, attendait que son Chancelier adoré sorte du bureau .. La patience etait sa vertue, meme si elle jouait des doigts sur l'accoudoir.. Une demi heure plus tard, elle se decida a entrer dans le bureau de Tenshi. Le trouvant comme a son habitude penché sur des dossiers. Un leger sourire amusé se dessina sur ses levres. Ahh son tenshi et le travail.. Mais la il fallait sévir. S'approchant, elle lui retira le dossier des mains, et prit place sur ses genoux entourant son cou de ses bras

Dites donc mon cher Chancelier, voilà plus d'une heure que je n'ai eu un baiser de votre part.. Que cela soit reparé dans les plus bref sinon ca frise l'incident diplomatique..

Riant de bon coeur, la jeune femme ne resista pas a l'appel de ses levres, l'embrassant avec tendresse. Sachant tout deux que c'etait la taquinerie, Isys adorait le deranger pour tout et n'importe quoi, mais surtout pour etre a ses cotés.. Finissant par lacher ses levres, elle le fixa un moment, puis d'un sourire un peu plus doux

Cheri nous allons etre en retard pour la Cérémonie.. alors , prenant ses dossiers qu'elle referma .. tu lache tout ceci .. et zou en route, et ne t'en fais pas Mercurol pourra survivre quelques heures sans toi

Un dernier baiser volé.. enfin emprunté .. desiré? bon bref, Le prenant par la main, les deux sortirent du Domaine, entrèrent dans le carrosse aux armes de Montmaur, carrosse qui prit la route tranquillement mais surement

En vue du Domaine

La route s'etait deroulée tranquillement, pas de brigandage, pas de roue cassée, qui sait peut-etre Isys et son Chancelier seraient a l'heure.. La jeune femme s'etant endormie dans les bras de Tenshi, ils s'etaient finalement arreté dans une auberge pour se reposer, qaund au reste, mais vous etes bien curieux ..

Le Domaine se devoilait devant eux, bel endroit il fallait le dire .. devant eux la herse et un cavalier.. mais j'ai dejà vu cette tete la quelque part.. Ohh mais.. Le carrosse stoppa non loin et gilles D'une voix forte et audible a quelques lieux a la ronde

Le Vicomte de Montmaur et Dame Isys , pour la cérémonie de Sieur Rotule

Sortant du carrosse Isys se dirigea vers Alan, tirant un peu plus sur la main de Tenshi, qui adorable ne se faisait pas prier

Alan.. euh.. Excellence..de Talleyrand ben oui fallait dire qu'elle ignorait si ils en etaient aux prenoms ne se voyant que aux ambassades.. Ca me fait plaisir de vous voir, Comment allez vous? Vous etes la aussi pour la cérémonie?

Elle prit tout ses dispositions pour toutes ses affaires géraient sur sa Vienne . Elle eut le choix entre prendre sa monture ou prendre une calèche pour se rendre à la réception de son Affreux .Elle était seule bien qu'il faudrait vraiment qu'elle trouve compagnon amicale de voyage mais bon et de plus hors de ses fonctions habituelles d'ambssadradrice ou sdl donc elle prit la sureté pour s’y rendre , bien qu'elle toujour sur elle prend toujours de quoi se défendre , faut pas non plus abuser .Donc .......Donc ............Elle choisit donc la calèche et une assez grande pour se reposer à son aise.

Quelques Jours de voyage , un arrêt dans une auberges pour se reposer , et toute autre chose de femmes ,elle arriva donc au lieux indiquer sur son invitation .

Elle vit devant elle se dessiner à fur et mesure de son avancer un magnifique lieux .Le temps très beau et chaud n’en donner encore plus de charme .Elle sourit intérieurement .

Elle se redit de suite en sortant de sa « voiture » et en avançant elle vit déjà du monde .

Mon excellence Alan de Talleyrand !!!! bien le bonjour !!!! puis elle se tourna vers une jeune femme qu’elle croiser en Ambassade mais ne connait pas vraiment de plus sauf par quelques échange de conversation avec son Ami Tenshi .Bien le bonjour excellence Isys Maledent de Feytiat

Puis regardant le garde surement présent pour leur Accueille .

Bonjour à vous Yasaelle de Rossyln , je suis la Marraine du Sir Rotule , présente ici lieux comme pour les personnes présente à ce jour pour sa cérémonie .

jusa qui était invité pour la cérémonie de tule arrive devant le Domaines de la famille Kennedy , a peine arrivée il voit un garde devant la porte , il va le voir et ce présente a lui .

bonjour , je suis jusaoclu de valence et voici ma compagne ici même chipette , nous sommes inviter a la cérémonie de Messire Rotule Baccard , voila nos invitations .

jusa lui tend le parchemin ou était inscrit le lieu et la date de la cérémonie

https://i.servimg.com/u/f48/16/18/64/71/gal-ca11.jpg

je ne suis pas habituer au domaine , vous aller donc pouvoir certainement me renseigner un palefrenier qui pourrais s'occuper de nos canassons qui on une grande soif , et peu être me diriger vers le lieu ou la cérémonie ce trouve .

en attendant sa réponse jusa prend sa belle dame chipette par la main pour l'inviter a le suivre .

Chip s'était vêtue comme Jusa lui avait demandé pour assister à la cérémonie de Rotule.
Elle était aux côtés de lui quand ils arrivèrent à l'entrée. Elle le laissa les présenter et sourit doucement, descendit de cheval regardant autour d'elle.
Une fois qu'il ait eu finit elle déposa sa main dans celle de Jusa et le suivit.

Le garde vinrent leur parler .Elle sourit à sa filliotte Nefertianne qui ne semblait ne pas l'avoir vu

Bonjour ma filliotte dit moi comment va tu ? Seul ? Ont aurait du venir enselbme dit moi le suit aussi


elle sourit et vit alors son ventre bien rond



Vient rendont nous enssemble au lieux dit

Sergent non loin derrière neff , marcher a côter de son cheval et arriva dans le groupe , salua d'une bise les dames qu'il connaissait et d'une bonne poigne de main les hommes se trouvant sur place .

Bonjour-bonjour , je cherche un ptit affreux , l'avez vous vu ?

Sergent sourit puis commenca a prendre soiff après cette longue route , se demanda quand il allais pouvoir s'en faire servir une bien fraiche .

jusa remercie le garde de son accueil et rentre avec chip pour ce rendre en direction du lieu ou la cérémonie va ce dérouler , il salut d'un signe de tête les convives présente , puis regarde le jardin magnifique .

aller viens ma belle , nous allons aller voir si nous trouvons tule et ma filleule , histoire qu'on ce déshaltère un peu aussi , je pense que tu doit avoir soif toi aussi mon ange .

jusa file avec ça belle , la tenant toujours par la main .

[Clansayes, LD - 5 juillet]

Le Talleyrand semblait en règle puisque le rapide coup d'oeil du garde à sa liste fut suivi d'un sourire... En tous cas, cela semblait être le but recherché. Le résultat, quant à lui, laissait plus penser à un cri silencieux de douleur... Alan tendit les rennes de son murgese au palefrenier qui approchait et prit lentement le chemin indiqué. 
Toutefois, un bruit de sabots frappant en rythme le pavé retint son attention. Un pas de côté et le Talleyrand put apprécier le mouvement gracieusement coordonné de deux bêtes magnifiques tirant un carrosse aux couleurs de... Aux couleurs de... Montmaur ?! C'était là une surprise de taille. Le diplomate qui s'inquiétait de n'avoir que peu d'amis en partage avec le Tul voyait arriver son supérieur et ami. La portière fut ouverte par un valet consciencieux qui annonça avec force l'arrivée du Chancelier, mais également de sa compagne qui sortit la première entrainant avec vigueur le très préoccupé Tenshi...
Elle le dirigea ainsi vers Alan et le salua, ce à quoi le Talleyrand répondit :

Le bonjour à vous aussi... Excellence commença-t-il en regardant le chancelier avec un léger hochement de tête, Isys. continua-t-il avec un sourire après avoir noté une touche d'hésitation chez la jeune femme. 

Son ton était enjoué et sympathique... Après le temps qu'ils avaient pu passé en taverne et à Mercurol, ils avaient brisé la glace. Alan ne se permit pourtant pas de faire de même avec le Chancelier qui, même ici, était un individu qu'il respectait et considérait comme son supérieur. Qu'on fut soldat ou diplomate, on ne laissait en caserne ou au domaine ambassadorial que son uniforme. Le reste, on l'emportait partout : les manières, le comportement, la vision du monde et des gens... C'était ce que pensait en tous cas le Talleyrand et pour cela, Tenshi avait droit à de "l'Excellence" même en ce jour de liesse.
L'ambassadrice ne dissimulait pas sa joie et s'enquit de suite de son état et des raisons de sa présence, laissant peu de temps au chancelier pour s'exprimer.

Je me porte à merveille et vous mê...

Il n'eut pas le temps de poursuivre que déjà une nouvelle question fusait.

Effectivement, je viens voir mon Maistre-armurier s'agenouiller devant celle qui fut mon Instructeur. La scène ne manquera pas d'être cocasse pour moi, je ne l'aurais manqué rien au monde. conclut-il en souriant.
Et vous donc ? Où avez vous rencontré notre Tul ? Vienne ?

Ces derniers mots avaient été prononcés de manière très impolie puisque le regard du Talleyrand s'était écarté du couple pour se porter vers une nouvelle arrivée. Une calèche, certes bien moins flamboyante que le carrosse de Tenshi mais qui ne manquait pas pour autant de charme, s'approchait du poste de garde.
Alan gratifia la réponse d'Isys d'un sourire avant d'être interpelé par une voix qu'il connaissait bien. Ya venait de descendre de la calèche et s'approchait du petit groupe en les saluant.

"Ton Excellence" ?! Que sont là ces manières Ya ? C'est bien la première fois que je te vois aussi formelle avec moi ! dit-il, moqueur. Bonjour à toi aussi.

Et tandis que les invités arrivaient, de nouvelles têtes apparaissaient. D'autres, plus connues, lui rappelaient Valence. Alan saluait chacun avec un sourire et se présentait. Les amis du Tul avaient toutes les raisons de devenir les siens. Puis, d'un geste de la main, le Talleyrand montra à ceux qui l'entouraient le chemin indiqué par le garde et les convia à le suivre. Bien du monde arriverait tantôt et le garde ne saurait bientôt plus où donner de la tête. Il valait donc mieux faire de la place.
Radieux, Alan emprunta le petit chemin aux cotés des autres. Le Tul se ferait bientôt appeler Monsieur et cette idée amusa le diplomate qui tentait de se mêler aux conversations pour faire plus amples connaissances avec les invités.
 

Quelques jours avant la cérémonie, Limousin.

- Laisse ta forge, il faut y aller, et prends des beaux habits, pas ceux là, tu as forgé avec.

Comment ça elle veut diriger ? Non, elle veut juste que tout soit parfait pour son compagnon. Elle avait délaissé le Pavillon et le Conseil Comtal en pleine effervescence la rousse, pour ne pas louper ce jour qui allait certainement être gravé dans les mémoires. Elle avait fait préparer une escorte capable de la protéger elle, mais également le jeune homme qui l’accompagnait. Des gardes portant les couleurs du Limousin & de la Marche mais également celles des Carsenac, qui chevaucheraient à leurs côtés.
Pas loin de dix jours de voyage les attendaient, et il n’était plus temps de trainer. C’est ainsi qu’ils prirent la route, la rousse sur sa jument avec qui elle avait tant de fois parcouru les routes du Royaume, et Aymeric sur les talons. C’était la première fois qu’il voyait la Carsenac voyager, la première fois qu’il pouvait constater l’air serein qui flottait sur son visage lorsqu’elle prenait la route.

Surtout que cette fois, elle ne voyageait pas vers une menace, un peuple à défendre ou une guerre prête à éclater, mais vers ses racines, une partie de sa famille. Sa suzeraine…Ses terres. Chamaret, fief rattaché à la baronnie de Grignan, qu’elle allait enfin refouler du pied. Une occasion pour elle de ramener ses robes vers son Comté d’adoption où elles lui seront bien utiles à présent, a-t-on déjà vu une Vice-chancelière/Conseillère Comtale se balader en braies ? Elle était certainement la première de son espèce.
Elle espérait au moins que le voyage plairait à Aymeric. De toute façon ils avaient bien le temps d’y réfléchir, avec les jours de voyage qui se profilaient devant eux. Le Lyonnais-Dauphiné…

Chamaret, la veille de la cérémonie.

Et les voilà qui passent la porte de Chamaret, se dirigeant vers la demeure fortifiée sous les regards interrogateurs des villageois reconnaissant leur Dame, mais habitués à ce qu’elle revienne seule, ou en compagnie très réduite. Les armes du Limousin & de la Marche flottant au vent intriguent, à raison. Mais elle irait leur expliquer plus tard, elle n’avait plus envie que de se coucher et se reposer. Les chevaux sont laissés aux pages et palefreniers, les hommes d’armes conduits à la salle qui leur est réservée, et voilà qu’enfin la Carsenac prend le temps de s’adresser à son compagnon.

- Soit le bienvenue sur mes terres, Aymeric…Je te ferai visiter mais…pas ce soir, ce soir reposons nous, la journée promet d’être longue demain.

Le lendemain matin, jour J comme on dit.

Elle s’était réveillée avec le soleil, tenant à être impeccable pour ce jour si particulier. Elle se souvenait de la cérémonie où Antlia était devenue sa Suzeraine, elle se souvenait de chaque moment, chaque parole, chaque geste, et se les repassait très souvent dans l’esprit, comme pour ne jamais oublier son engagement.
Pour l’occasion, elle avait pris un bain. Ses cheveux avaient été consciencieusement brossés puis tressés et elle avait revêtu sa plus belle robe, d’un rouge rappelant celui de son blason. De même, sa couronne était venue se poser sur la chevelure rousse, chose rarissime. Comme seul autre bijou, le pendentif que portait auparavant sa mère, ornée d’une émeraude rappelant la couleur de son regard. Elle était prête, et elle retrouva Aymeric à l’entrée de son domaine pour qu’ils se rendent ensemble à la cérémonie.

Clansayes…Le poste de garde.
Les voilà qui arrive devant le garde, et la rousse qui incline la tête devant le garde qu’elle a déjà vu plusieurs fois. C’est que les gardes ne sont pas très nombreux sur les domaines, et qu’on les connait tous assez vite. Elle ne se présente pas, il a bien dû la reconnaitre, mais désigne d’un geste de la main son compagnon.

- Bonjour Gauderic. Nous sommes attendus par l’Etoile, voici mon compagnon, Aymeric de Wroclaw. Nous pouvons y aller ?