Arrivé après des heures de recherche...

Messages : 42 Points : 50 Réputation : 0 Date d'inscription : 11/07/2009

Dure à suivre la petiote comme ils l'appelaient par moment... On lui avait dit Grignan, puis La Salle... Le premier domaine allait encore, il le connaissait légèrement, du moins le comment y aller.. Mais pour l'autre, il suivit la direction donnée par le garde à Grignan, face ou pas, il mit pas mal de temps avant de trouver ce fameux lieu où Appolline s'était cloitrée ou tout simplement isolée. Quand il arriva à dos de cheval, il descendit de sa monture puis se dirigea jusqu'au portail, cherchant un garde du regard.. Il prit soin de ne pas crier cette fois afin de ne pas en réveiller un trop brutalement.

Y a quelqu'un ?

Il attacha son cheval à une barrière non loin de la porte et attendit en regardant les alentours.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Elle arpentait les allées proches du chateau depuis le matin, en attente du médicastre pour savoir ce qui frappait le domaine.
Aucun habitant du chateau n'était encore malade, mais un des garde envoyé au village semblait avoir été contaminé.
La jeune femme pestait du destin lorsqu'elle entendit une voix au niveau du guet.
Avant que le garde ne réponde la demoiselle y grimpa. La voyant faire il ne bougea pas et celle ci tendit le cou. Les ordres étaient clairs, personne ne rentrerait au chateau pour éviter d'y laisser entrer le mal.
Elle n'aperçu que des cheveux de là où elle se trouvait.
Oui c'est pour quoi?

Messages : 42 Points : 50 Réputation : 0 Date d'inscription : 11/07/2009

Voix de femme... Il fut surpris lorsqu'on lui répondit, il s'attendait à recevoir une nouvelle fois un accueil bien masculin.. Mais bon il semblait que les temps changeaient.. Les femmes devenaient aussi gardes... Il haussa les épaules légèrement puis quitta son cheval après lui avoir flatté le flanc de quelques caresses, se dirigeant vers la grande porte.

Bonjour soldate ! Saurais tu si ta maîtresse la Damoiselle Appolline se trouve icelieu ? Je devais la trouver afin de pouvoir réclamer mon dû !

Il marqua une légère pause, un peu étonné toujours d'avoir à faire à une femme puis reprit.

Annonce lui que le Seigneur de Divajeu est aux portes du domaine si elle est ici, et si elle ne comprend pas, prononce le mot Unique, ça devrait faire l'affaire ! Allez on ne traine pas ! Il ne fait pas bien chaud dehors ! Ne me fait pas poireauter longtemps !

Il marmonnait presque dans sa dernière phrase, puis attendit qu'on lui réponde ou qu'on lui ouvre la porte.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Au mot soldate elle s'estouffa déglutissant de travers avant de froncer le nez.
Saurais tu si ta maîtresse la Damoiselle Appolline se trouve icelieu ? Je devais la trouver afin de pouvoir réclamer mon dû !
A cette phrase elle se demanda qui avait le culot de lui réclamer quoi que ce soit icelieu.
Enjoignant le garde de la suivre d'un petit geste elle entreprit de redescendre, voir qui la demandait ainsi.
De la deuxième phrase elle n'entendit que le début et la fin.
Annonce lui que le Seigneur de Divajeu est aux portes du domaine si elle est ici..Allez on ne traine pas ! Il ne fait pas bien chaud dehors ! Ne me fait pas poireauter longtemps !

Les derniers mots elle les saisit en arrivant devant la grande porte, donnant au deuxième garde l'autorisation d'ouvrir.
Elle ne le vit que de dos et ne le reconnut pas sur l'instant. Vu qu'il ne se tournait pas la demoiselle l'interpela.
Alors je ne connais pas de seigneur de Divajeu, je ne vois pas comment je pourrais lui devoir quelque chose, encore moins si cela est demandé sur ce ton....
Près d'elle le garde avait posé sa main sur le pommeau de son épée, attendant de voir la suite.

Messages : 42 Points : 50 Réputation : 0 Date d'inscription : 11/07/2009

Le temps que ces gardes bougent leurs fesses il avait amplement le temps de regarder de nouveau le paysage.. Cet endroit était plutôt accueillant, vue sur les montagnes, l'air y faisait bon vivre.. Quand il entendit les portes s'ouvrir, il ne se retourna pas de suite, entendant déjà la petite voix frêle de la soldate. Il esquissa un sourire puis reprit la parole.

Oh, je n'ai pas attendu longtemps.. Il faudra que je songe à parler d'embaucher une femme pour faire ce travail au domaine de ma mère... Il se gratta légèrement le menton, fixant un mont au loin puis secoua légèrement sa main au dessus de sa tête.

Prenez soin du cheval !

Quand il repensa à ce que la prétendue soldate avaiit dit, il se demanda pourquoi elle parlait à la première personne... Il se retourna pour la voir, peut être l'avait elle connue à l'ost on ne sait jamais.. A sa grande surprise il aperçut la damoiselle Appolline devant la porte, accompagnée d'un garde, main sur le pommeau de son épée..

Humpf... Morbleu je n'avais pas reconnu votre voix !

Il sourit un peu géné puis se reprit en se dirigeant vers elle.

Geoffroy, dict de Boissieu, Seigneur de Divajeu, mes hommages damoiselle Appolline.

Il lui sourit en prenant un petit air amusé puis s'arrêta devant elle, se courbant bien plus qu'il ne faut pour la saluer, puis mima de ses lèvres un baise main dans les règles de l'art, ne touchant pas sa peau avec la sienne, avant de se redresser fièrement.

Hum... Croyez vous vraiment pouvoir me blesser avec cela ? Est ce votre façon de me souhaiter la bienvenue ?

Il jeta un oeil sur son épée puis lui sourit.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Aux deux premières phrases la jeune femme se raidit. Qui pouvait avoir un tel culot que de ne pas regarder son interlocuteur.
Elle allait doucement l'envoyer ballader comme elle savait si bien le faire lorsqu'il lui fit enfin face.
Elle ne put réprimer un: Geoffroy!? Tant une exclamation qu'une interrogation pour le coup, mais déjà il s'approchait d'elle, se présentant sous le titre de seigneur de Divajeu avant d'esquisser un baise main des plus exagéré.
Elle ne put retenir un petit sourire en le voyant faire, tout de même encore sous le coup de la surprise.
Sentant le garde se dandiner tandis que Geoffroy se relevait en rajoutant un Hum... Est ce votre façon de me souhaiter la bienvenue ? , la demoiselle se tourna vers l'homme de garde.
Vous pouvez rentrer, avec celui ci je ne risque rien s'il venait à tenter de m'attaquer il me faudrait juste lui pincer le ventre.
Le bonhomme la regarda, interloqué, jugeant le freluquet bien robuste contrairement à elle, mais il ne releva point, s'inclinant avant de les laisser.

Durant ce bref instant la demoiselle avait fixé Geoffroy, encore sous le coup du titre. Depuis combien de temps avait-elle quitté Lyon? Assez pour en rater des épisodes vraisemblablement.
Se rendant compte qu'elle le fixait, elle se reprit en rosissant.
Pardonnez moi...Vous voir ici déjà est une surprise...Et vous entendre vous présenter sous ce titre que je ne connaissais...
Elle demanda au garde resté là de prendre le cheval et rajouta.
Venez, ce froid vous ne devez pas y estre habitué, vous allez geler...Seigneur de Divajeu..Car je dois vous nommer ainsi dorénavant je pense.
Elle lui sourit tout en l'invitant à pénétrer dans le domaine.

Messages : 42 Points : 50 Réputation : 0 Date d'inscription : 11/07/2009

Alors qu'elle demandait à son garde de prendre congé, Geoffroy esquissa un sourire aux raisons citées.. Il était vrai qu'elle avait cette facheuse tendance à le pincer, ce qui le fit se décaler discrètement d'un pas sur le coté pour être hors de portée.. Quand elle se retourna, elle lui sourit également, puis le fixa un moment. Il se demanda s'il n'avait pas une tâche sur lui ou quelque chose sur le visage, se mettant à se détailler lui même avant qu'elle ne reprenne la parole.. Il releva alors la tete et sourit à sa surprise.

Et bien, cela fait très peu de temps que je porte ce titre... M'enfin j'aimerais assez que vous continuiez à m'appeler Geoffroy, on ne va pas faire de grandes formalités entre nous, du moins j'espère !

Il accepta volontier son invitation puis franchit la porte du domaine en l'attendant, elle allait être sa guide icelieu, il ne connaissait pas l'endroit, et pas question de s'y perdre...

» Après l'âme, nourrissons le corps.
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