la porte du chateau de Bourdeaux

alix saluat son frére de combat sam,

ainsi qu'akula, kori, elvi, nuf, hélio, houla tout l'ost était là,

alix, fut invité à aller rejoindre les personnes déja arrivées ....

il voulait aller féliciter la petite naho, pour cette journée de joie qui était la sienne

sam était occupé à regarder le cadeau que son parrain lui avait fait. il y avait là un ravitaillement vital en plumes de flamands roses. depuis que l'éleveur avait quitté la ville, l'écossais, et les chefs de lances de la garnison de montélimar, vivaient sur leur réserves. or, des sous vètements en plume de flamands roses, bien que seyants et confortables, n'étaient pas inusables.

parrain, tu nous sauves la mise. et je tiens à te remercier pour ton cadeau. je vais immédiatement donner des consignes pour qu'il devienne un coq en pâte. enfin dès que j'aurais fini d'accueillir tous les invités. mais je vois que le reste des invités arrive. laisse moi te présenté monseigneur nufilen, qui vient de baptiser nahona et qui est en charge de notre paroisse. celà faisait bien longtemps que nous n'avions eu un homme d'église et sa présence est une bénédiction. en plus, il est écossais d'origine. il est forcément un homme bien.

le baron s'approcha et alla baiser l'anneau sigilaire en signe de respect. un baron, et n'importe quel noble aristotélicien, s'effaçait devant le pouvoir intemporel de l'église.

monseigneur, c'est un honneur de vous recevoir ici. j'ai ressorti quelques documents d'archives familiales et je vous proposerai tout à l'heure de venir avec moi les consulter. peut etre y avons nous des traces de vos origines. l'histoire des clans se croise souvent les uns avec les autres. si ça se trouve, il y est fait mention de vos parents.

se retournant vers akula, sam présenta le seigneur des lances à l'évèque et à l'ancien archer.

je vous présente aussi le déjà ancien seigneur de la rochette. akula a eu la lourde tâche de reprendre la garnison après la tragique disparition de muad. paix à son âme, ou qu'il soit.

et enfin je vous présente si vous ne le connaissez pas alix, qui a mainte fois combattu ou défilé à mes cotés. j'ai le privilège de partager certaines blessures avec lui.

sam fit l'accolade à akula et alix, avant de se retourner vers tout le monde.

maintenant qu'il semble que tout le monde est là, ou presque, je vais vous inviter à me suivre afin que je vous présente dans la grande salle, le programme de la journée.

l'écossais tourna les talons et monta l'escalier du donjon qui montait au deuxième étage.

Tant de monde assemblé…la cour d'honneur du château paraît trop petite...

Debrinska et petiloup regardent le défilé des invités avec curiosité...

AKula, Alix, Kori. Lady. Elvira...la belle, la grande Elvira...qui n'a pas laissé ses réflexes aux oubliettes et qui veut l'embrocher d'entrée........Deb en oublie encore une fois les usages et se précipites dans les bras de celle qui fut son Seigneur des Lances,,,, elle n'a rien oublié non plus de ce que fut son temps de coutilier,,,les 400 coups, sa rébellion, les remontrances, les pompes... mais aussi la gentillesse et les yeux fermer parfois d’ Elvira. La Rouge...et puis leur combat contre la maladie, la mort...combat qu'elles ont gagné avec l'aide d'un jeune soldat apprenti chirurgien!

Deb s'arrache alors à l'étreinte de son ancien Seigneur, recule de trois pas, se fige au garde à vous, indifférente aux regards qui pèsent sur elle et aux remontrances des gardes...(qui ne perdent rien pour attendre) et dit d'une voix de commandement: Avec mes respects, Seigneur!..... Chef des lances Debrinska, à vos ordres et à votre service!

Une fois cet hommage rendu, elle peut se tourner vers les autres...

Citation :

Bonjour Deb, content de te revoir après ton ce temps. Me ferras tu l'honneur d'être ton chevalier servant pour la journée?

La voix qui raisonne a ses oreilles lui est douce.....Akula mon bel ami, merci ... c'est avec joie que j'accepte ton bras avec plaisir…mais laisse moi embrasser auparavant la reine du jour !

Naho…toujours plus belle, ma puce ! Que de temps depuis que nous nous sommes séparées pour une campagne qui devait être rapide…. Te voila prête à entrer dans la Sainte Eglise, dans le giron d’Aristote…je t’en félicite…

La jeune prêtresse sert son amie contre elle… puis sans s’occuper de l’inviter spécial de Sam, un archevêque ? Du moins a-t-elle entendu Sam le nommer ainsi Elle trace sur le front de son amie la rune de protection

Que la Déesse Mère t’aie en sa Sainte Garde. Qu’elle te protège et te guide dans ta course comme elle guide tous ses enfants…

Elle enlève de son cou la rune de protection qu’elle porte depuis son enfance et la glisse a celui de la jeune femme…

Citation :

Deb s'arrache alors à l'étreinte de son ancien Seigneur, recule de trois pas, se fige au garde à vous, indifférente aux regards qui pèsent sur elle et aux remontrances des gardes...(qui ne perdent rien pour attendre) et dit d'une voix de commandement: Avec mes respects, Seigneur!..... Chef des lances Debrinska, à vos ordres et à votre service!

Elvira salua la jeune femme, geste reflexe

Repos soldat

La regardant rejoindre les autres Elvira se rémémora l'arrivée de Deb jeune recrue de l'ost, débordante d'energie, fougue qui avait besoin d'être canalisée, et qui par force de remise en question de perseverence était devenue chef de lance de L'ost. Malgré tout Deb avait gardé ce petit air d'espiéglerie .

Citation :

sam fit l'accolade à akula et alix, avant de se retourner vers tout le monde.

maintenant qu'il semble que tout le monde est là, ou presque, je vais vous inviter à me suivre afin que je vous présente dans la grande salle, le programme de la journée.

l'écossais tourna les talons et monta l'escalier du donjon qui montait au deuxième étage.

Elvira regarda les invintés suivre Samarel puis donna ses consignes au sergent guillaume de marseille avant de rejoindre a son tour le groupe d'invités.

et bien entre donc alors ma petite. je vais moi meme partir sous peu hors du duché rejoindre estrella. et j'aimerai que tu sois à mes cotés à ce moment là car ce sera l'un des plus beau jours de ma vie. je vais enfin me marier. oui. j'ai enfin trouvé un diacre qui va nous marier. tu ne peux donc pas refuser ça à ton vieux grand père.

sam prit sa petite fille dans ses bras et la souleva de terre comme un fétu de paille. le vieux baron était encore un combattant qui s'entrainait quotidiennement.

mais entre. tu vas prendre froid.

la suite à l'interieur du chateau dans la bibliotheque

Le ciel hésitait entre l'hiver te le printemps ,dans une lutte incessante entre pluies et éclaircies foudroyantes en ce début mars de cette année 1458 .... Du haut de ces 15 ans, l'âge d'être un homme, Arthur, le fils du défunt Fhar osait enfin se présenter devant celui que l'on considérait comme son aïeul...

Combien de fois avait il eu cette idée, de sceller un cheval et de courir prêter allégeance a celui que l'on désignait comme son grand père ?

Il n'était pas prêt a l'époque et pas sur qu'il ne le fut encore aujourd'hui ... Il avait affronté le monde puis était retourné a la solitude pour mûrir. Fort de son expérience des petites gens de la vie simple, il comprenait mieux les enjeux de sa famille de vouloir protéger les faibles, chose a laquelle ses deux tantes Antlia et Ald s'était dévouées. Il sentait que son destin allait en se sens lui aussi, le même sang coulait dans ses veines ....
Il devait avant tout entrer une bonne fois pour toutes dans la famille, en rencontrer le chef et lui exprimer tout ce qu'il représentait pour lui ... Arthur avait avant tout besoin de repères de sens, en un mot : une famille.

Depuis son retour a Lyon tout avait changé Antlia et Ald avait quitté le duché, tout comme Guidel son Maistre. Ne restait plus que sa chère cousine pour qui il nourrissait de tendres sentiments, a la fois sa confidente son repère et sa grande sœur.

Habillé décemment pour une fois ayant quitté les hayons qui lui collaient a la peau depuis des mois il se présenta en ce froid après-midi de mars a la porte du château de Bourdeaux.

Ola Gens d'Armes, faites annoncer l'arrivée à votre seigneur de celui qui se considère comme son petit fils et qui brûle de le rencontrer.

Misant sur l'incrédulité du garde, Arthur espérait obtenir cet entretien mais cela, au risque de se faire refouler.

les gardes de bourdeaux se réchauffaient tranquillement dans l'arrière salle de garde pendant que l'un deux, à tour de role, faisait une ronde au dessus des machicoulis. le seigneur des lieux n'était pas là ce jour ci et en pareil cas, la consigne était claire. la porte devait rester fermer et toute charette, pieton ou cavalier désirant entrer dans la forteresse devait montrer patte blanche.

au premier appel, personne ne répondit au jeune homme qui commença à se poser quelques question. au deuxieme essai, le brave jacquou tenta un regard par dessus la lucarne du chemin de ronde couvert. il remarqua un jeune homme à l'allure convenable qui tenait les rennes d'un roncin.

ola le drole ? qu'est ce donc ? que voulez vous exactement ? m'sieur le baron a bien une fille, et la moitié de l'ost l'appelle papa mais je n'ai jamais entendu dire qu'il avait fait un enfant. pouvez vous préciser exactement ce que vous voulez ?

edit : désolé de la réponse tardive. j'étais absent.

dans ce cas, entrez ! je vais faire appeler not'seigneur.

le garde fit un signe de la main dans une direction et le pont levis s'abaissa doucement, avec force grincements et chuintements sinistres, ce qui ralongeait à l'impression d'éternité que prenait le battant à atteindre le sol. décidément, la forteresse n'était pas un lieu ou on entrait si facilement.
le jeune homme fini enfin par pouvoir entrer. deux gardes l'attendaient devant la porte et ils insistèrent pour qu'arthur le suive jusqu'au donjon central, dans la grande salle. le plus agé, qui semblait etre le sergent commandant la porte, rompit le silence.

j'ai fait appeler m'sieur le baron. il va descendre incessament sous peu pour vous rencontrer.

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