Baptême d'Apolline

L'oiselier un peu perdu, avait perdu du temps a la préparation de l'office, même s'il avait amené beaucoups d'effets, il n'avait pas tout pris et voulait utiliser les reliques et objets de culte de l'édifice.
Il avait demander de l'aide aux gens de maison, il n'avait pas les bénévoles de l'église de Dié. Et leur avait demander s'il y avait un enfant pour l'assister dans le coeur.
La chapelle était maintenant fleurie, le batistaire avait été porté dans le coeur et empli d'eau consacrée.
Sur l'autel de Pierre, il avait poser les saint écrits.
L'encensoir diffusait déja son acre odeure, a coté des cierges.

il fit donc tinter les cloches

DING DONG DING DONG

Mon père, bonjour.

Et surtout merci d'officier en ce jour à ma demande.

L'oiselier la salua a son tour.

Bonjour mon enfant, alors prête a entrer en notre famille.
Pas besoin de me remercier le plaisir est pour moi.
Et puis vous me donnez l'occasion de sortire de ma routine.

Ainsi le grand jour était arrivé, le jour du baptême de celle qui allait devenir sa filleule dans quelques heures. La rouquine s’était réveillée très tôt pour l’occasion, il lui fallait passer chez un artisan avant de se rendre à l’église et elle ne devait surtout pas arriver en retard, c’était pas le bon jour.
Elle profita donc de ne pas encore être habillée pour la cérémonie pour descendre en tenue normale jusqu’au village, dans une ruelle peu fréquentée et pourtant si les gens savaient la richesse que l’homme qu’elle allait voir avait entre les doigts…

Il n’était pas très connu cet artisan, et pourtant savait travailler les métaux précieux avec une telle finesse, une telle beauté qu’il aurait pu sans aucun doute fabriquer les bijoux de la Cour du Roy elle-même. Et Ald l’avait trouvé alors que justement il lui fallait un cadeau d’au moins cette qualité, d’au moins cette beauté pour effleurer la puissance du lien qui ce jour allait être scellé.
Pénétrant dans la boutique en même temps qu’un léger courant d’air froid annonciateur de l’automne, elle referma la porte et se tourna vers l’artisan qui l’attendait, lui souriant alors qu’il lui tendait une petite boîte.

- Merci, je suis sure qu’elle sera parfaite.
- Vous ne l’ouvrez pas ?
- Non…Je vous fais confiance, j’aurais la surprise en même temps qu’elle.

Un sourire de l’artisan et Ald range précautionneusement la petite boîte dans sa besace. Elle salue l’homme et ressort dans un courant d’air, remontant le chemin jusque Grignan, impatiente de découvrir l’église, l’officiant, les mots de chacun et sa filleule.
Passant les portes du domaine, elle partit dans un grand éclat de rire et se mit à trottiner pour se rendre dans sa chambre. Pourquoi riait elle ? Parce qu’elle vivait, parce qu’elle était heureuse, simplement. Heureuse de ce lien qui allait être scellé.

Dans sa chambre, elle s’occupa de se rafraichir le visage et les mains, puis d’enfiler sa robe. Robe qu’elle eut du mal à enfiler d’ailleurs, obligée de demander à une domestique de venir l’aider.
Il s’agissait d’une robe simple, sans manches et d’un rouge qui soulignait la couleur flamboyante de ses cheveux. Sa poitrine était mise en valeur par un bustier de couleur rouge mais légèrement plus foncé que celui de la robe, sobre donc, mais l’habit était de bonne qualité, elle ne voulait pas paraitre négligée pour une journée si particulière. Cheveux relevés, besace à la main, elle était prête, direction l’église à présent.

Devant le parvis, elle prit une grande inspiration, se rappelant son propre baptême, quand Nad était devenue sa marraine, quand elles aussi avaient scellé ce lien si fort…Elle fit un pas en avant puis un autre et commença à gravir les marches menant à la porte de l’église.
Passant la porte, elle vit Appolline qui attendait déjà, entourée d’Antlia, Guidel et Pathan, et elle sourit en s’approchant d’eux. Posant sa main sur l’épaule d’Appolline, elle vint près de son oreille et lui murmura : Alors, prête pour ce grand jour damoiselle?
Puis releva doucement la tête et sourit à tout le monde, arrêtant son regard un instant sur le bras de sa Suzeraine.

Bonjour Antlia, Baron, Vicomte…ravie d’être ici ce jour à vos côtés.

Puis s’adressant a Appolline. L'invitant de la main, le ainsi que ses parrain et marraine a avancer vers le baptistère .

« Appolline » , en ce jour Aldraien et Guidel te présentent a nous, et nous t’accueillons en notre église qui sera la tienne si tu le désire, et au sein de notre communauté Aristolicienne.

Puis s'adressant aux parrain et marraine,

Merci d'accepter de guider Appolline, sur les chemins de la vertu.
Ce qui est un temoignage, de votre foi et qui nous rapelle votre propre baptême.

(HRP : le parrain doit me montrer son certificat de baptême pour que je puisse le tenir pour parrain, j'ais deja eu connaissance de celui de Aldraien a l'occasion de son mariage.)

Lorsque ses yeux avaient parcouru l'assemblée une dernière fois elle avait noté encore quelques absents, mais l'arrivée du bon air frais de montagne.
Souriante elle s'était alors approché de Ninoua, lui offrant de belles bises.
Merci à vous d'être venue, mais venez ne restez pas là à l'écart et dans le courant d'air.Comme devinant ce que pensait la dame à ses coups d'oeil jetés alentours, Appolline la prit par le bras pour l'accompagner, s'approchant de son oreille pour murmurer.

Ici il n'y a que des proches, mes élus en quelque sorte.
Elle sourit en coin comme à son habitude.
Et nous sommes peu, il reste de la place sur les bancs devant, que je puisse vous voir.
Elle la mena auprès des autres, laissant sa mère la présenter, lui souriant avant de rejoindre l'autel.

Enfin le moment arrivait. Coup d'oeil à droite, puis à gauche et enfin un large sourire apparu adressé à l'officiant.
« Appolline » , en ce jour Aldraien et Guidel te présentent a nous, et nous t’accueillons en notre église qui sera la tienne si tu le désire, et au sein de notre communauté Aristolicienne.
Le baptême...Acte sacré et attendu de la demoiselle pour enfin prétendre à une vie digne.

La religion...Elle y avait baigné tant d'années auprès des nonnes, apprenant à lire sur le livre des vertus, dévorant maintenant assidument chaque écrit en sa possession.
Et ces principes de vie... Les autres étaient libres de vivre autrement, elle s'amusait à voir leurs réactions lorsque ce sujet était abordé, surtout les femmes concernées. Et pourtant elle ne les jugeait pas, écrivant juste son idéal de vie et voulant s'y tenir.
En y pensant son sourire se fit un peu plus malicieux tandis que le curé reprenait.
Merci d'accepter de guider Appolline, sur les chemins de la vertu.
Ce qui est un temoignage, de votre foi et qui nous rapelle votre propre baptême.

(HRP: c'est bon souci réglé pour le baptême et le certif)

l'Oiselier, demanda a l'enfant de coeur de balancer doucemement l'encensoir, pourque la parole divinne s'élève dans les âmes. Puis invita le parrain ou la marrainne a venir lire les saintes écriture et ainsi syboliser, leur soutien a Appolinne.

Citation :

Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...

Livre des Vertus II - La Vita de Christos
Chapitre I

Perdue dans ses pensées, retournée dans le passé, elle revivait son baptême. Entourée de ses amis, ses proches, celui qui deviendrait son mari…Des regards, des gestes et des paroles durant cette cérémonie qui restait gravée dans le cœur de la rouquine. Le baptême…la dernière fois où elle put voir Nad avant d’apprendre la nouvelle qui l’avait anéanti, qui avait tué une partie d’elle-même ou l’avait fait sombrer si profondément qu’elle n’avait jamais trouvé comment remonter à la surface. Pourtant le pendentif qu’elle gardait à son cou la tenait raccrochée à celle qu’elle était avant, cette montilienne au cœur pur, de la lignée des « vrais dauphinois » comme sa marraine les appelait, ces personnes prêtes à tout pour que le souvenir persiste, pour que les vraies valeurs soient préservées.

Pourtant ce duché, si cher soit il à son cœur, si important qu’elle serait prête à sacrifier sa vie pour en protéger les habitants, qu’était il devenu aujourd’hui, où étaient passées les valeurs ?
Des politiciens prêt à tout pour le pouvoir, presque des « politichiens » comme disait Geoffroy, des soldats dénigrant leur Capitaine, et des anciens, les modèles si l’on pouvait dire des générations nouvelles, qui critiquaient toutes les institutions dirigeantes du Duché…où allait mener tout cela ? Elle n’en savait rien, et était bien contente d’être partie un temps, pour ne plus assister à cette débâcle.

Regard vague qui revient à la scène présente alors que Oiselier les invite à s’approcher du baptistère, là encore des images de son propre baptême lui revienne à l’esprit mais elle les chasse pour se concentrer sur la cérémonie d’aujourd’hui, et non sur celle du passé. Après tout, ce jour était celui d’Appolline, il était unique, comme la damoiselle.
Elle s’approcha donc aux côtés d’Appolline et glissa sa main dans la sienne, protectrice, symbole du lien qui allait très bientôt les unir officiellement.

Merci d'accepter de guider Appolline sur les chemins de la vertue.
Ce qui est un témoignage de votre foi et qui nous rappelle votre propre baptême.

Un sourire, une légère pression sur la main de la jeune femme à côté d’elle. Ca pour se rappeler de son baptême, elle s’en rappelait, chaque image et chaque parole lui rappelait la présence de Nad près d’elle.
Elle s’approche de l’oreille de sa presque filleule, murmurant quelques mots pour ne pas déranger Oiselier : C’est un honneur et une joie de pouvoir devenir aujourd’hui ta marraine. Je serais toujours là pour toi, dans la joie comme dans les moments de malheurs. C’est une promesse que je vais te faire: un jour, tu seras aussi fière de moi que je le suis de toi actuellement damoiselle. Faisons donc ce premier pas dans ta vie aristotélicienne ensemble.
Retour de son regard vers Oiselier qui déjà invitait le parrain ou la marraine à venir lire. Souriant à Guidel, elle fit un pas en avant, lâchant doucement la main d’Appolline pour venir se placer près d’Oiselier.

Permettez ? Je vais m’en charger, cela fait longtemps que je n’ai plus lu, ça ne me fera pas de mal.Sourire malicieux, elle parcourt rapidement le texte des yeux avant de commencer à lire d’une voix claire, essayant d’articuler correctement chaque mot prononcé.
Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

L’enfance…Oui, assurément une partie de vie qui se doit d’être belle, qui doit durer le plus longtemps possible. En ce sens, Appolline était encore une enfant, non par les décisions ou ses choix de vie, en cela elle était adulte, bien plus posée que certains adultes même. Non, elle était encore enfant de par sa capacité à rêver, à voir la couleur partout, ce qui n’était pas donné à chacun, Ald espérait que l’enfance de la jeune femme durerait encore longtemps, pour qu’elle n’oublie jamais que le rêve Est-ce qui donne de la saveur à la vie. Ressortant de ses pensées, elle reprit d’une voix douce.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...

Livre des Vertus II - La Vita de Christos
Chapitre I

Jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux sur la nature de l’homme et fasse un choix, celui d’essayer de les rendre meilleurs…Ald ne put s’empêcher d’y penser, en cela, Jeshua ressemblait à Appolline, à sa recherche constante de couleurs et de rêve dans la vie. Oui, il y a toujours des désillusions, mais il faut savoir passer outre et continuer d’avancer. Elle releva la tête et sourit à la damoiselle devant elle, rendant le texte à Oiselier et retournant aux côtés de la jeune femme, reprenant sa main dans la sienne en attendant la suite.

Antlia de sa place écoutait sagement puis son regard fut attiré par les rayons du soleil venant jouer des morceaux colorés de verre. Nuances de bleu, de rouge, donnant à l'atmosphere une ambiance si particulière.
ces rayaons prenaient des formes si l'on y regardait mieux.
Et les sinoples de la jeune femme furent attirés comme des aimants par ses cylindre de bleu ou de rouge, venant parfois se croiser.
L'air chargé de poussière de ce vieil édifice portaient et reflétaient ces rayons si particuliers . Ils étaient là elle le savait et sourit avec douceur.

Un sursaut et l'Etoile revint concentrée sur l'évènement qui allait dater la vie de sa fille.

Elle regardait son profil ..... fière d'elle elle l'était. cette jeune femme commençait à mener sa vie, à faire connaissance avec la vie qui plus est . Son caractère n'avait rien à envier au sien, la fragilité en moins de sa mère ce qui serait sans doute un atout pour son futur.

Puis son regard passa sur son amie, Ald. Elle ne savait comment définir ce qu'elle ressentait. Elle l'avait toujours laissée libre de ses choix et de sa vie, et dernièrement elle en avait fait un qui l'avait surprise .... enfin .. scotchée si le temps était celui du XXeme siècle. jamais elle n'aurait penser cela, et se plaisait à penser qu'elle était heureuse .
Là aussi , la femme avait du caractère, bien trempé...
Faites qu'elle mène la vie qu'elle désire ardemment.

Puis son regard fini sur son Aimé qu'elle caressa, effleurant le contour de son visage de ses sinoples.
Perdue elle avait été, dure et insatiable de travail. Il l'avait rendu mère à nouveau, aimante et douce. Il était de ceux que l'on ne découvre point ainsi, de ceux avec qui il faut lier connaissance pour entrevoir un peu de lui , un peu de son âme.
De solitaire et seul, il était devenu solitaire et accompagné .... à cette réflexion elle sourit légèrement amusée.
Il la rendait sage et la tempérait lorsqu'elle partait tel le feu ou la tempête quoique l'ouragan n'était pas mal non plus.
Auprès de lui elle apprenait à cheminer vers la Chevalerie, à errer comme on leur demandait à présent de faire.
Il était le père de son futur enfant et de penser à ce petit être le fit bouger outre mesure, lui faisant porter la main à son ventre et lâcher un OUTCH incontrolé.
S'empourprant alors, elle regarda autour d'elle espérant ne point s'être faite remarquer. C'était dans très peu de temps à présent, trop peu de temps.

Alors, elle porta son attention aux mots, aux lectures, à tout ce qui faisait que cet évènement était le sien, celui de sa blondinette.