Consécration de l'église

Messages : 12 Points : 21 Réputation : 0 Date d'inscription : 26/08/2009

Monseigneur Nufilen entra dans l'église Saint Sauveur et prépara tout ce qu'il faut pour la consécration, un sachet de terre récupéré par ses soins à Rome, devant la basilique, une fiole d'eau pure des montagnes de Savoie, de l'encens et un petit brasero argentée. Il sonna la cloche pour faire venir les personnes pour la consécration, il espérait que les résidents se déplaceraient en nombre afin que le seigneur soit au mieux loué.

Messages : 3 Points : 3 Réputation : 0 Date d'inscription : 03/09/2009

La Cloche... depuis combien de temps ne l'avait il point entendu ? Le son , les vibrations lui firent d'abord peur .
Puis il se souvint, il y a longtemps .... les gens.
Battements d'ailes afin de reprendre de l'altitude, puis haut dans le ciel il se met à tournoyer autour du château.
Son oeil toujours vers le sol, il n'en voit pas.. Point de gens pour le moment, point cette foule qu'il avait déjà vu.

Il repasse encore une fois au dessus des mêmes endroits et paysages, finissant ainsi de prendre de la hauteur grâce au courant d'air chaud.
Puis claquements légers d'ailes puissantes, il se pose sur l'un des plus haut point du château. Il les attendait.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Grand moment pour la jeune Kennedy, la consécration d'un lieu important, d'une racine de leur histoire.
Ici peut être bientôt son baptême, leur mariage et ces enterrements.
Porter leurs dépouilles ici, les enterrer au plus près d'eux comme pour palier ce manque.

L'instant serait fort pour sa mère, ses frères et soeur; et pour elle, son père...Enfin pouvoir venir le saluer, lui parler, se confier.
En ce moment plus que jamais il lui manquait. Pouvoir lui parler de ce changement en sa vie, lui qui ne parlait qu'à travers son coeur.
Tandis qu'elle descendait afin de rejoindre l'église elle se revit, enfant, sur ses genoux, un jour sur un banc.
Elle s'arrêta se tenant au mur, un souvenir qui renaissait.
Il lui montrait le ciel, les oiseaux, imaginait leur vue, montrait ensuite les montagnes.
Un jour je te mènerai, tu verras ce qu'ils voient.

Un trouble sur le visage de la jeune femme tandis que sa tête cessait de tourner.
Elle inspira fort en regardant l'escalier à ses pieds, dieu qu'il lui manquait.
Les autres marches furent gravies en vitesse, tenant le pan de sa robe en sa main.

Et tandis que déjà dans l'allée elle courrait elle s'arrêta subitement, levant ses yeux vers les sommets du chateau.
Elle le fixa de longs instants avant de se retourner et de continuer sa course pour ne point être en retard.
Cet hiver elle verrait....

Et déjà la chapelle se trouvait face à elle.

Messages : 70 Points : 101 Réputation : 8 Date d'inscription : 11/06/2009

La femme relevait la tête en entendant le son si familier bien que légèrement différent de celui de l'église de Dié qu'elle avait eu le plus l'habitude d'entendre, les cloches. Que se passait-il donc ? Instant de réflexion...comment les cloches pouvaient elles sonner alors que l'église n'est pas consacrée ? Puis soudain le tilt, elle se souvient de la conversation avec Antlia, disant qu'elle avait trouvé quelqu'un pour officier. Un grand sourire, puis, songeant que les cloches étaient entrain de retentir, elle se rendit tout aussi vite compte de son retard à la cérémonie qui s'annonçait.

Un soupire, elle se regarde, pleine de poussière, pas présentable du tout, alors dans une église en plus !
Elle se dirige en vitesse, aussi vite que possible en fait, vers ses appartements et vire ses vêtements inmontrables à peine entrée dans la pièce. Pas le temps de prendre un bain comme il se doit, elle plonge juste la tête dans le baquet d'eau et la ressort trempée, se sèche à la va-vite et enfile des vêtements propres, vêtements amples pour laisser la place à son gros ventre mais néanmoins élégants, car il fallait au moins cela pour une première cérémonie à Grignan.

Les couleurs de Grignan sur elle -et Dieu sait qu'elle les portait fièrement, Dieu ou Antlia d'ailleurs qui savait l'engagement de la femme pour sa famille, qui la savait certainement prête à tout également-, elle sortit en trombe de la chambre, sans prendre la peine de ramasser les vêtements sales, un domestique passerait certainement par là.
Et puis soudain demi-tour, elle repart vers sa chambre. Le collier ! Elle n'avait pas le collier de sa marraine ! Oui elle se souvenait, elle l'avait enlevé et posé sur la table de chevet, près de son lit, sachant qu'elle allait faire des taches salissantes dans la journée et ne voulant pas risquer de l'abimer ou le salir.

Elle ne pouvait pas aller à une cérémonie sans lui, ce n'était pas possible ! Déboulant dans la chambre, son regard balaie la pièce et se pose sur la pierre scintillante près de sa couche. Elle se jette dessus, le remet à son cou. Enfin, elle est prête, elle peut se rendre à l'église, pas trop tôt diront certains. D'un pas rapide à nouveau, c'est essouflée qu'elle arrive enfin devant le parvis de Saint Sauveur, elle grimpe les marches, s'arrète en haut pour reprendre sa respiration et enfin entre.
Finalement elle n'était pas si en retard que cela, les principaux interessés n'étaient pas encore arrivés. Elle se signa rapidement et s'avança le long de l'allée, elle aimait cette église, simple, mais sereine. Une personne était déjà présente, près de l'autel, certainement l'officiant qu'elle salue respectueusement en inclinant légèrement la tête avant de s'installer et d'attendre.

Depuis quelques temps elle se sentait fatiguée ... depuis quelques temps, il lui manquait cette force qui l'animait jadis. Elle était lasse l'Etoile, de fatigue mais aussi moralement.
Elle aurait eu besoin de ... de ... elle ne savait pas encore, elle ne savait plus.
La vie ne l'avait épargnée en rien, tant de déceptions, de morts, pour si peu d'instants de joies. mais ceux ci étaient d'autant précieux qu'ils étaient rares.
Dans sa chambre, posés face à elle divers objets disposés: une pierre, une bague sertie d'une pierre rouge, un anneau de fer non ciselé, sa lame avec cette inscription que seul son adversaire pouvait à présent lire.
Il y avait ces divers souvenirs qu'elle gardait comme des trésors et les sortait quelques fois.

Toute à ses souvenirs, elle crut à une réminiscence de son passé, à un quelconque souvenir auditif lorsque, insistante, la cloche la tira de ses songes.
La jeune femme se leva, puis se dirigea vers sa fenêtre pour en ouvrir une mince ouverture: le son venait de saint Sauveur ! L'Archevêque devait avoir eu une excellente nouvelle.
Elle jeta sur ses épaules une pointe noire, dont à l'occasion elle se couvrirait les cheveux, puis se mit en route vers l'église.

Quelques instants plus tard, elle passa la porte de l'église, après s'être recouvert les cheveux de sa pointe, se signa puis avança au centre de l'allée afin de prendre place sur les fauteuils du rang de devant. Elle sourit à Ald qu'elle entraperçut, puis à sa fille, trois femmes différentes, trois membres du clan Kennedy pour rejoindre l'archevêque Nufilen.
Elle fit la révérence puis vint baiser sa bague, signe de son rang et de son appartenance dans la dite maison aristotélicienne.

Bonjour mon Père. Vous avez donc une bonne nouvelle pour nous inviter ainsi à entrer dans l'église ?

Messages : 12 Points : 21 Réputation : 0 Date d'inscription : 26/08/2009

Du monde commençait à arriver, c'est fou ce qu'un coup de cloche pouvait produire comme effet dans un petit village, l'archevêque alluma le brasero et l'encensoir afin qu'ils soient bien chauds pour le début de la cérémonie. Antlia s'approcha de lui.

Une bonne nouvelle ? Non. Je me sentais juste seul et j'ai décider de voir combien de croyants je pouvais faire rappliquer avec trois coup de cloche.

Il sourit et tendit un livre des vertus à la dame.

Commencez à méditer ma fille, la cérémonie de consécration commencera bientôt.

L'Hospitalier entra dans l'Eglise, se signa et, après avoir salué les Dames du Clan ainsi que le Prélât, il s'agenouilla.

Les cloches... Un son qui a toujours touché Tenshi droit au cœur. La foi était une notion profondément encrée en lui. Les cloches lui ont toujours paru les annonciatrices de la paroles du Très-Haut. Ces sons ont toujours eu quelque chose de solennels ; nulle cérémonie ne se tient en un lieu saint sans que le chant des hérauts du Seigneur n'ai retenti.

C'est donc avec intérêt qu'il modifia son itinéraire d'origine qui était censé le mener jusqu'à la chambre de son épouse, pour s'approcher, que dis-je, pour céder à l'appel des cloches. Il n'avait pas connaissance d'une cérémonie en cours, mais il n'était encore pas aussi familier des lieux que sa douce.

Ce faisant, il s'approcha d'une église qu'il n'avait encore pas eu le loisir de visiter. Après avoir pris quelque minutes pour apprécier la belle facture de l'édifice, il se décida à entrer. Comme à son habitude, il se signa lentement et pris quelques secondes pour saluer le cœur avant de pénétrer plus avant dans le bâtiment.

Il eu le plaisir de découvrir que sa femme ainsi qu'Antlia, Appoline et Fontvell étaient déjà présents icelieu. Il s'approcha du groupe et serra la main de Font. Il salua la Baronne et sa fille comme il se doit et termina par aller déposer un tendre et chaste baiser sur les lèvres de sa femme. Il salua ensuite le prêtre présent, qui, à en juger par sa tenue, et sauf erreur de la part de Tenshi, semblait tenir le rang d'Archevêque.

Bien le bonjour Monseigneur. Je ne crois pas que nous nous connaissions. Je me nomme Tenshi, enchanté. Je suis l'époux de cette ravissante jeune femme rousse avec le ventre rebondis par ses 8 mois de grossesse. Tenshi sourit au prélat puis se reporta sur le reste du groupe.

Et bien.. je ne savais pas qu'il y a avait une cérémonie, que fêtons nous ?

Citation :: que fêtons nous ?

Fontvell chuchota avec cet humour à froid qui lui était coutumier :

les obsèques d'Iram et de Vrael....Par anticipation....

Messages : 13 Points : 14 Réputation : -1 Date d'inscription : 24/05/2009

Voya avait été invitée par son amie Antlia à la cérémonie de consécration. Elle avait laissée la voiture qui l'amenait à l'entrée du domaine et arrivait devant l'église. Elle entra tranquillement, se signa et apercevant son amie et sa fille alla les voir:

Antlia mon amie Bonjour, heureuse d'être là pour une si belle occasion. Appolline ravie de vous voir, vous vous portez comme en charme et rayonner de beauté!

Voya leur sourit, elle était vraiment contente d'être là.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Sa robe traina au sol tandis qu'elle entra dans la chapelle observant tous les gens présents, pensant qu'il manquait au moins une personne, voire deux.
Elle haussa les épaules en s'avançant vers l'archevêque, s'inclinant face à lui.
Monseigneur...
Elle leva ses yeux pleins de reconnaissance vers lui.
Merci...

Elle ne s'attarda plus, n'avouant pas à quel point ce moment était important. Elle se tourna enfin vers les gens présents, un sourire à Tenshi et voya, un salut à Font et de grosses bises à sa mère et à sa future marraine.
Elle se glissa d'ailleurs tout près de cette dernière et lui murmura à l'oreille en effleurant sa main.
Bientôt aldraien, nous scellerons nostre lien en ces murs.
Et plongeant ses yeux dans ceux de sa marraine elle lui offrit un large sourire, promesse d'un lien égal à celui du sang.

Messages : 70 Points : 101 Réputation : 8 Date d'inscription : 11/06/2009

A peine était elle installée que le monde commençait à influer dans l'église Saint Sauveur, elle ne releva la tête que lorsque son mari fut près d'elle. Un sourire, un baiser, et il était reparti près de l'officiant. Elle remarqua alors ceux qui étaient arrivés pendant qu'elle était en ses pensées et en salua certains d'un signe de tête, certains d'un sourire chaleureux. Sa future filleule fit son entrée à son tour et elle souria en voyant la jeune femme saluer l'archevêque comme il se devait puis venir vers elle.
Le début de la cérémonie ne devait plus trop tarder à présent si l'on en croyait la foule qui commençait à emplir les bancs.

Appolline arrivée à sa hauteur, celle ci l'effleure de la main. Pas grand chose, mais un petit rien qui illumine le regard de la rouquine, encore plus lorsque celle-ci lui murmure quelques mots : Bientôt aldraien, nous scellerons nostre lien en ces murs.

Une phrase annodine pour certain peut-être, mais pour Ald cette phrase était très importante, la chaleur envahit son coeur sous le regard que lui adresse Appolline, regard plein de sens, qui veut tout dire et avec lequel il n'est pas besoin de paroles. Elle plonge donc en retour ses yeux verts dans le regard bleuté de la jeune femme, réalisant ainsi la force de leur lien, qui peut se passer de paroles.
Puis finalement, elle pose sa main libre sur celle de la jeune femme et lui sourit avant de lui murmurer à son tour :

Notre lien est déjà scellé...il manque juste un papier officiel.

Messages : 3 Points : 3 Réputation : 0 Date d'inscription : 03/09/2009

Du haut de son nichoir, il regardait la masse ...non les quelques personnes venir en Grignan . Il en avait vu certaines, la jeune femme .... oui la petite Blonde au bord d'un ruisseau avec un autre trempait els pieds dans l'eau...

Oeil persant, d'autres qu'il n'avait jamais vu... du monde en Grignan , voila que l'affaire était peu commune. depuis que la femme aux longs cheveux blonds résidaient au château, du bruit, de l'animation venaient déranger sa quiétude.

L'Homme dans toute sa splendeur! Prendre place de ce que la nature leur a laisser, à eux, animaux et bêtes. Se faire chasser par tout temps , capturer.

Agacé, le rapace donna un grand coup d'ailes mais ne prit pas son envol. Il regardait encore l'entrée de la batisse.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Elle sourit à Ald puis plongea son regard sur les gens présents ce jour.
Tandis que son attention aurait du se porter sur l'archevêque c'est pourtant vers les cimes du chateau que la jeune femme regardait par la porte grande ouverte.

Elle l'avait vu tout à l'heure, l'étrange oiseau, et de mémoire elle n'en avait jamais vu d'autres.
Il semblait si gros, sans quoi elle n'aurait même pas pu le distinguer en sortant du chateau.
A cet instant elle l'envia, qui était il, que connaissait il, vivait il ici depuis toujours?

Les préparatifs s'attardant la jeune femme se perdit en ses pensées, yeux fixés sur les cimes du chateau visibles entre les arbres.

Messages : 12 Points : 21 Réputation : 0 Date d'inscription : 26/08/2009

Quand il fut établis par Nufilen que plus personne ne viendrais, il ferma les portes de la Chapelle et commença à remonter l'allée lentement en agitant l'encensoir qui créait une épaisse fumée blanche odorante qui montait jusqu'aux voutes de l'édifice. Il y avait plus de monde qu'il ne le pensait, les cloches portaient donc assez loin dans ce village ! Il continua sa remontée jusqu'à arriver au chœur, il s'agenouilla devant l'autel, se releva et déposa l'encensoir sur un objet destiné à cet effet. L'atmosphère avait quelque chose d'étrange, la fumée atténuait les contours et couvrait les quelques sons, le jeune prêtre hésita à briser le silence mais se lança.

La grâce de Jésus notre Seigneur, l'Amour de Dieu et la communion d'Aristote soient toujours avec vous.
Mes enfants, nous sommes aujourd'hui réunis dans une chapelle, symbole de notre foi en Dieu. Cette église dite 'Saint-Sauveur' n'a pour le moment aucune dimension Aristotélicienne, mis à part sa ressemblance avec d'autres édifice de foi. Avant aujourd'hui, vous seriez aller prier dans vos chambres, à la taverne ou dans le champ d'à côté, il n'y aurait eut aucune différence car il n'y avait pas ici le cinquième élément sur lequel se fonde nos croyance, ce cinquième élément est difficile à décrire. Je vais donc demander à la maîtresse des lieux, dame Antlia, de bien vouloir s'avancer à l'ambon et nous lire un passage du Livre des Vertus, celui qui explique comment Dieu nous créa.

L'Etoile ne savait pas comment se déroulait une telle cérémonie car elle n'en avait jamais vu auparavant. Aussi attentive aux mouvements de l'officiant, elle l'accompagna de ses sinoples le long de la nef, la douce fumée s'élevant dans l'atmosphère.
Elle regarda avec un sourire Voya dont elle croisa le regard et a qui elle n'avait pas eu le temps de répondre.
Puis le prêtre prit la parole et .... et Antlia repensa à ses prières qu'elle était venue faire ici ... avaient elles eu un quelconque écho ou écoute ? Y pensant, elle n'eut de cesse que de se dire que le Très haut pouvait être présent partout puisque .... puisqu'il est tout ...

Dans sa grande réflexion du jour la Baronne avait quitté l'officiant des yeux et c'est en entendant son nom qu'elle sursauta .... oui lire ..
Elle se faufila entre siège, Appolline et s'avança jusqu'à l'endroit qui lui était indiqué puis sans le toucher car trop important à ses yeux, elle commença par lever ses sinoples et les regarder tous.. il ne manquait que le Baron dont elle n'avait encore de nouvelles.
Antlia s'éclaircit alors la voix et commença distinctement

Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Elle reprit légèrement sa respiration, marqua un temps afin que ces aproles prennent toute leur importance puis poursuivit .
Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.
Son regard se posa alors sur le ventre d'Aldraien, un léger sourire ...

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’était pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Ces mots avaient un sens tout particulier en ce jour.... et marquant une légère pose, elle finissa de lire

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

L'Etoile avait finit sa lecture, laissant ses derniers mots prendre écho dans l'édifice, résonnance toute particulière ce jour, premier jour de l'église en tant que telle.
Un léger sourire, une émotion palpable, qui lui donnait presque la chair de poule ... Elle posa alors ses sinoples sur le Père Nufilen, attendant de connaitre la suite des évènements.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Comme s'il avait senti que l'attention se dissipait, l'archevêque avait commencé.
Elle observa les gestes, l'encens tenu, se forçant à être attentive et à oublier l'étrange oiseau dehors.
Enfin sa mère se lève, se mettant à lire un texte sacré.

Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir.
Elle frissonna sous ces mots, n'écoutant point le reste.
Durant sa pastorale plus d'une fois aux lectures des texte elle avait eu cette sensation.
C'était un don, don auquel elle commençait à gouter.
Son choix s'était fait doucement, son coeur s'était empli d'une étrange chaleur. Et pourtant ce don semblait maudit.

Alors qu'on aurait pu croire qu'elle chassait une mouche, c'est l'idée qu'elle chassa d'un bref geste de main, forçant un sourire et tentant d'écouter la fin.

Messages : 12 Points : 21 Réputation : 0 Date d'inscription : 26/08/2009

Voilà qui est plutôt claire... Notre partie qui tends vers le Seigneur n'est autre que l'Esprit. On l'appelle aussi l'âme. Dieu nous a donné cette partie de nous afin qui nous puissions tendre vers lui. L'Homme est donc composé de matière mais aussi d'esprit. Mais de quoi est fait l'Esprit ? Vous me voyez venir ! L'esprit est fait du cinquième élément, il est impossible de savoir de quoi il est fait. Il est impossible de toucher, de voir cet Esprit. Nous croyons donc qu'il existe sans le savoir. Que fais-je quand je consacre une chapelle ? J'ajoute un peu de cinquième élément à la matière. J'y ajoute un élément qui tends vers Dieu, la chapelle devient un lieu tout entier qui se tourne vers Dieu et par le fait nous aide à la prière et crée un lien entre le Seigneur et nous. Âme... matière... Nous sommes tous des Chapelles en puissance, appelés à se tourner vers Dieu et à l'aimer. Car il nous faut aimer pour tendre vers Dieu. L'amour est la clef de tout, quand nous nous aimons entre amis, entre époux, dans une communauté, nous percevons une partie de Dieu car Dieu n'est pas « plein d'amour », Dieu EST Amour. Une Chapelle ne sert qu'à se réunir et à se rapprocher de lui pour aimer encore plus car, réellement, seul Dieu peut aimer en vérité.

Le père exorciste alluma le brasero, versa la terre de Rome sur l'autel et y ajouta un peu d'eau de la fiole qu'il avait apporté, puis il étendis les mains et débuta la consécration.

Seigneur, nous voici ici rassemblés en cette chapelle avec pour unique désir, celui d'aider Ton dessein d'amour.
Par les paroles de ton prophète Aristote, Tu as révélé ce qui nous était caché et nous a fait comprendre ce que nous avions oublié.
Par Christos, mort pour nous sur la croix, Tu as racheté nos pêchers et nous a ainsi permis de vivre sous l'entière conduite de la seule chose pour laquelle tu nous as crée.
En ce jour, en souvenir de la première consécration qui eut lieu à Rome par Ton vicaire générale, permets nous de consacrer à notre tour ce lieu.
Qu'il devienne phare de la lumière Divine, lien avec Toi, point de rassemblement des croyants, qu'il soit craint des hérétiques et des possédés et que nous puissions Te louer ici comme il se doit.

Et moi, par le ministère que Tu m'as confié alors que je prononçais mes vœux, je Te prie humblement de faire ici descendre ton amour afin de consacrer à mes cotés ce lieu.

Il traça du bout du doigts un croix dans la terre mouillée de l'autel en prononçant ces paroles :

Ad majorem Dei Gloriam, pour la plus grand gloire de Dieu !

A présent je consacre cette Chapelle et en fait un lieu Saint, puisse elle nous permettre de nous rapprocher de Dieu et de prier comme il se doit. Amen

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Appolline ne quittait plus des yeux l'archevêque, l'écoutant attentive.
Elle suivit des yeux le geste fait sur l'autel.
Ad majorem Dei Gloriam, pour la plus grand gloire de Dieu !

A présent je consacre cette Chapelle et en fait un lieu Saint, puisse elle nous permettre de nous rapprocher de Dieu et de prier comme il se doit. Amen

Elle ferma les yeux en se signant, murmurant un Amen que seul le Très Haut pouvait percevoir, laissant apparaitre au coin de ses lèvres un léger sourire.

Messages : 13 Points : 14 Réputation : -1 Date d'inscription : 24/05/2009

Voya dans son coin, écoutait et suivait la cérémonie, elle priait en même temps. Elle était heureuse de voir cette chapelle inaugurée. Elle se dit que surement un jour Antlia marierait sa fille ici, elle baptiserait aussi son enfant. De telles pensées la réjouirent.

Le sourire aux lèvres, les paroles d'Antlia la touchèrent beaucoup, sa voix douce les portaient si bien.

A présent je consacre cette Chapelle et en fait un lieu Saint, puisse elle nous permettre de nous rapprocher de Dieu et de prier comme il se doit. Amen

Amen, dit-elle doucement, elle se signa et pria.

Ainsi soit-il
Fit l'Hospitalier en se signant

L'Etoile écoutait les mots de l'officiant et sourit . enfin un lieu où ces âlmes pourraient venir en toute quiétude, mais aussi où ses proches trouveraient repos .....Enfin .
Elle murmura quelques mots, se signa puis leva son doux visage .

Elle adressa ce sourire à Nufilen, signe de remerciements infimes .
L'église était consacrée .... c'était une joie immense qui prenait naissance en son coeur. Alors mains sur le petit dossier de velours du prie Dieu, elle attendit un moment, ne sachant si l'Archeveque avait terminé son office, afin de le remercier et d'inviter tout ce monde dans les jardins afin de feter comme il se devait cet évènement de grande importance.