Par une belle journée

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Doux réveil en Grignan pour la jeune Kennedy après une nuit bercée de tendres rêves.
Levée elle se prépare alors, méticuleusement, toilette, choix d'une robe, coiffure. Plus de deux heures à se préparer alors qu'à l'habitude il doit lui falloir le quart de ce temps.
Mais plus rien n'est vraiment habituel, il faut l'avouer.

Le petit déjeuner est pris en cuisine en toute hâte, oubliant le pain et la confiture, ne buvant que le lait.
Et la jeune femme sort enfin en ses jardins préférés s'occuper un peu de son chien. Le soleil est déjà étouffant mais heureusement une légère brise apporte de l'air.

Machinalement tout en jetant un baton pour faire jouer Wallace Appolline observe les fenêtres du chateau.
Est il finalement venu dormir ici ou a-t-il rejoint l'auberge?
Ses yeux promènent de fenêtre en fenêtre tandis que le chien court en jappant, promenant le baton au lieu de le ramener.

Elle, est déjà partie en ses pensées, en ce velin, en ces mots.
La vie est étrange tout de même. Son premier émoi arrivé ainsi sans même s'annoncer, elle qui se pensait hermétique à ce genre de sentiment.
Et l'homme ayant créé cet émoi, plus agé qu'elle, connu et reconnu en ce duché.
Choix étrange que son coeur a fait, à l'opposé de ses anciennes pensées.

Et en pensant à lui, cause de toutes ces émotions elle ne peut réprimer un léger sourire.
Wallace pendant ce temps se rapproche, venant s'asseoir à ses pieds, levant la tête vers elle, semblant jaloux de ne point avoir toute son attention.
Mais le jeune femme ne le regarde pas, trop absorbée à se laisser aller en ses rêves, se languissant de le croiser.
Malgré tout elle se demande si cette histoire est raisonnée. Elle imagine déjà certaines phrases blessantes.
Et bien vous n'avez pas pris le moins titré...
Et pourtant...

Elle même fille de noble qu'aurait il à lui apporter de plus en bien matériels?
Rien.
Des chateaux la famille en avait en tout le Dauphiné, des biens, les dits chateaux en étaient remplis.
Mais elle espérait qu'il lui apporte autre chose.
Une attention, des gentillesses, de l'amour, c'est tout ce qu'elle attendait. Et surtout qu'il ne perde cet humour qui l'avait tant détendue.

En fait elle réalisait simplement son rêve.
Choisir d'aimer et non choisir ou être choisie pour ensuite tenter d'aimer.
Une légère morsure à la cheville lui rappela qu'elle n'était point là pour rêvasser mais pour le faire jouer.
Se baissant doucement appolline lui offre quelques caresses avant d'à nouveau jeter le baton, essayant de se concentrer.

Le Vicomte se réveille lentement après une nuit pleine de songes merveilleux.

La plus belle nuit depuis des années se dit il en se levant.
Il remarque alors la bassine d’eau prête pour un bain, bain dont il avait bien besoin à vrai dire, tout comme il avait bien besoin d’un rasage de près.

Une fois son décrassage accomplit, il choisit une nouvelle tenue, mais toujours aux couleurs de son fief, et mis celle de la veille en évidence près de la bassine d’eau après en avoir enlevé le maximum de poussière du au long voyage.

Sorti enfin de la chambre qui lui avait été assignée, homme tente de s’orienté jusqu’au jardin du château, l’endroit ou il aurait le plus de chance de la croiser.
Tout en se perdant plusieurs fois dans le dédale de couloir, il se mis à réfléchir à sa situation.

Il y a une semaine encore il ne vivait que de regrets et de doutes.
Bien sur Colombine, son écuyère, avait déjà bouleversé sa vie en chamboulant tout dan le château, il revoit encore comme si c’était hier, les malheureux serviteurs, se faire poursuivre par la jeune fille, car le repas n’avait pas été servit à temps.
Ou encore Ulysse se faire houspillé pour avoir mordu son maître une fois de plus.
Mais cela n’avait pas suffit, il lui manquait encore l’essentiel, réapprendre a aimer.

Ses rêveries finies, Pathan se rend compte qu’il ne sait absolument pas ou il se trouve, il est réellement perdu. Il arrête un serviteur pour lui demandé le chemin, ce que ce dernier fait avec un sourire aux lèvres.

Le Vicomte arrive enfin a l’endroit souhaité, il commence a déambuler à travers les allées en admirant la flore.
Ayant toujours aimé la nature c’est avec grand plaisir qu’il observe ce qui se déroule devant lui.
Des abeilles par dizaine, venaient butiner les fleurs et repartaient ensuite vers leurs ruches. Pathan pense déjà au miel fabriqué ainsi, lorsqu’il entend des jappements.

Il se dirige alors vers le bruit, certain comme il l’est que sa muse serait la, au bout de l’allée.
Puis il la vit, Appolline est bien la, a jouer avec un chien en lui lançant un bâton, encore plus belle sous ce soleil d’août qu’il n’en avait le souvenir.
Pathan observe, la jeune fille et son chien, pendant de longue minutes, avant d’avancer enfin vers elle.

Bonjour Appolline, je ne vous dérange point ?

L’homme accompagne sa phrase d’un sourire timide et plein de tendresse. Oui c’est sur, il aime Appolline, cela ne fait plus l’ombre d’un doute

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Elle ne l'entendit pas arriver, entendant seulement sa voix lorsqu'il la salua.
Bonjour Appolline, je ne vous dérange point ?

Elle se baissait à l'instant même où il l'interpela. Le baton dans sa main, les yeux sur le vicomte, elle jeta le jeu du chien si rapidement qu'il atterrit dans un arbre Wallace le suivant des yeux avant d'afficher un air dépité.
Elle se releva promptement et épousseta sa robe, affichant pour sa part un large sourire, s'inclinant légèrement afin de le saluer.

Bonjour vicomte, ravie de vous voir.
Le sourire ne quittait pas ses lèvres tandis que ses yeux l'observait.
Un frisson parcouru l'échine de la demoiselle tandis que leurs yeux se croisaient et timidement elle baissa son regard au sol, le laissant s'approcher.

Légèrement en retrait le chien les regardait, sentant qu'il n'avait plus toute l'attention de sa maitresse.

Voyant la jeune fille se débarrasser promptement du bâton, il se demande si il n’aurait pas du se faire annoncer avant.
Puis elle s’inclina en le saluant.

Le plaisir est partagé Appolline, soyez en assurée.
Vous n’avez pas à vous inclinez point devant moi, ce n’est pas le Vicomte qui est devant vous, juste l’homme que vous avez su toucher.
Mais vous frissonnez, auriez vous pris froid ?

Pathan est heureux de revoir celle qu’il aime, et de voir les effort qu’elle a fournit pour être la plus belle possible.

Il lui rend alors un sourire en lui tendant le bras.

Peut être pourriez vous me faire visiter ?

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Le plaisir est partagé Appolline, soyez en assurée.
Vous n’avez pas à vous inclinez point devant moi, ce n’est pas le Vicomte qui est devant vous, juste l’homme que vous avez su toucher.
Les joues de la demoiselle s'empourprèrent légèrement, point encore habituée à toutes ces attentions.
Mais vous frissonnez, auriez vous pris froid ?
Point froid, plutot un coup de chaud, mais cela impossible de lui dire, encore moins en ces mots.

Elle sourit alors et prit le bras qu'il lui tendait.
Avec plaisir vicomte, mais nous ne serons point seuls.
Elle fit claquer ses doigts et enfin le chien leva son postérieur et se rapprocha d'eux, bel épagneul breton de maintenant un an, il arriva toutefois sans hâte et leva la tête vers sa maitresse qui le gratifia d'une caresse.
Je vous présente Wallace, un présent du baron à mon retour, un bien inestimable comme vous pouvez vous en douter.
Le chien ne quittait que peu sa maitresse des yeux et lorsqu'Appolline le fit se rapprocher du vicomte il se mit à grogner, surprenant sa maitresse, la génant.
Oh je ne sais pas ce qu'il a d'habitude il est tres gentil...
Elle le gronda alors, de plus en plus génée.
Pardonnez le...Il doit estre jaloux...

Doucement elle leva les yeux vers Pathan, l'observant en sentant cette boule en son estomac, même son chien semblait déceler son attirance de plus en plus difficile à faire taire.Se perdant en ses yeux l'espace d'un instant elle dut se forcer à reprendre ses esprits.Venez allons voir ce beau jardin.

L’homme est dans un premier temps surpris de l’attitude du chien, puis il hausse les épaules, après tout, il fallait bien qu’il déplaise à quelqu’un lors de sa court.

Et bien Wallace sera notre chaperon dans ce cas, quand dites vous, monsieur le jaloux ?

Sans attendre une réponse qui ne viendrait de toutes façon jamais, Pathan emboîte le pas de la jeune fille en souriant intérieurement, en se disant que :
si le brave canidé éprouve de la jalousie envers lui, peut être est ce du aux sentiments de sa maîtresse à son égard.
Il affiche alors un large sourire satisfait que la douce Appolline éprouve les mêmes sentiments que lui.
Il en avait donc fini de ses années noires, et marchait à présent vers un ciel plus illuminé.
Il ne peut alors se retenir de regarder le ciel ensoleillé en suivant le fil de ses pensées.

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Elle le mena donc à travers les allées, Wallace les suivant à distance raisonnable.
Vous voyez vicomte, maman adore les plantes et les espaces verts, de fait chaque allée est travaillée régulièrement, des plantes sont rajoutées parfois selon les marchands ambulants qui passent dans les environs.

Sa main tenait le bras mais doucement la jeune fille laissa ses doigts eflleurer le poignet du vicomte, posant les dernières phalanges de chacun de ses doigts là où le tissu ne couvrait plus la peau, comme si la premiere position avait été inconfortable pour sa main.

Il est ici moi mon petit coin de paradis en plaine.

Doucement ils longeaient les allées, profitant de l'odeur de rose, puis de jasmin, Appolline s'y arrêtant un instant afin d'en profiter.
Cette plante nous vient du pays des fakirs, vous savez ces fous qui se clouent pour le spectacle.
Sentez vicomte, approchez vous.
Ils arrivaient ainsi doucement aux limites du jardin, mais Appolline voulait le mener un peu plus loin, sur la colline, lui faire voir le plus beau.

Pathan frisonne en sentant le contact de la jeune fille, il ressent une explosion d’émotion sur les quelques centimètre de peau touchée, sa respiration s’accélère et le rouge lui vient aux joues.
Il aurait voulu que l’instant dure des heures, mais il sait que cela ne durerai pas, tentant de calmer les émotions naissantes, il continue a écouter Appolline.

Il est ici moi mon petit coin de paradis en plaine.

Oui c’est vraiment un paradis, mais aucunement égale a la beauté de sa muse. Ils arrivent alors devant le jasmin, et l’odeur emplit ses narines.
Des couleurs par millier, une flore époustouflante voilà ce qui l’entoure, mais ce n’est pas ce qui attire son attention.

Oui tout ceci est superbe mon amie, mais cela n’égale en aucune façon votre beauté.

Le vicomte se pince les lèvres en entendant ses propres paroles, en se demandant s’il n’avait pas été trop loin cette fois ci.

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Douce sensation de ses doigts découvrant cette peau. Juste un frolement, un plaisir de quelques secondes, mais la sensation fait cesser de battre le coeur de la demoiselle un court instant.
Elle ne remarque pas l'émoi partagé par le vicomte et tandis que ses narines s'approchent du jasmin, frolant les fleurs blanchatres, ces quelques mots:
Oui tout ceci est superbe mon amie, mais cela n’égale en aucune façon votre beauté.

Le rouge lui montant rapidement aux joues tranche avec les couleurs pâles des fleurs alentours et lentement la jeune femme relève ses yeux vers le vicomte, laissant leurs regards se croiser avant de se relever et de reposer sa main sur le bras de Pathan, ajoutant simplement, les joues toujours rosées.

Venez sortons du jardin, je vais vous mener en un lieu que je n'ai encore jamais partagé avec quiconque.
De nouveau elle laissa ses yeux faire passer le message que les mots n'arrivaient à exprimer, Appolline se découvrant timide pour la première fois de sa vie.

Ils reprirent donc ainsi la ballade, silencieuse mais pleine de sous entendus oscillants entre eux deux.
Rapidement les limites du jardin furent franchies, les laissant s'engouffrer dans la forêt qui jouxtait la propriété.
Enfin elle rompit le silence.
Vous allez voir...Cet endroit c'est un peu mon lieu de recueil.
Elle marqua une courte pause en sentant les confidences monter à ses lèvres, elle pourtant si secrète, mais les laissa finalement s'échapper face à l'homme qui faisait battre son coeur.
Qund ma vie me fait peur et que les méandres de mes angoisses réapparraissent c'est là bas que je vais oublier.
C'était en fait son jardin secret qu'elle s'apprêtait à faire découvrir à Pathan, ne sachant si le vicomte comprendrait ainsi sans mots qu'il l'avait conquise.

L ‘esprit du vicomte est en ébullition constante depuis le début de cette journée, tant de mots à demi voilé, ou de gestes à demi couvert, mais les yeux ne peuvent mentir, et ceux d’Appolline ne font pas exception.
Savait elle seulement, qu’il est aussi troublé qu’elle ?
Peut elle voir que l’assurance que l’home montrait trahissait une émotion difficile à maîtriser.
D’ailleurs, pourquoi ce doit il de cocher ce qu’il ressent ?
Pourquoi ne pas tout simplement lui avouer tout, sans faux semblant ?

Venez sortons du jardin, je vais vous mener en un lieu que je n'ai encore jamais partagé avec quiconque.

Un endroit secret, voilà ce qu’il va maintenant découvrir, il n’est donc pas encore tant pour avouer ses sentiments, il ne faut surtout pas gâcher ce moment magique.

Vous allez voir...Cet endroit c'est un peu mon lieu de recueil.
Qund ma vie me fait peur et que les méandres de mes angoisses réapparraissent c'est là bas que je vais oublier.

Pathan tente de faire passer un message à travers sourire complice, il ne parlera jamais de ce que la jeune fille s’apprêtait à lui montrer, le premier secret partagé, voilà un premier pas de franchi.

L’homme prit alors une décision, qu’il espère être bonne, pour la première fois de sa vie, il allait parler de sa famille et de son nom.
Il aime Appolline, et si les ancienne légende de son pays natal sont vrai, et bien ce ne serait pas si terrible que ça.
Désormais, plus rien ne pourra se mettre entre eux deux, il en a la certitude.
Ne sachant trop quoi dire, Pathan se tait durant se qui lui semble être un long moment.

Je suis honoré, que vous décidiez de partager un endroit aussi intime, avec moi.

Oui c’est la seule phrase qu’il réussi à prononcer, ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines, et pourtant, Pathan avait l’impression de la connaître depuis toujours.
Mais aussi de l’avoir attendue depuis des siècles, arrivera t’il seulement à lui avouer ?

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La végétation se fit soudainement plus dense, la jeune Kennedy quittant le bras du vicomte en s'arrêtant.
Je vais vous guider...Le chemin est assez...accidenté...
Elle osa prendre sa main, se rendant compte que ce geste pouvait paraistre osé, mais elle ne voulait point qu'il se blesse entre les ronces et les troncs d'arbres morts.
Elle le mena ainsi au milieu d'une végétation hostile pendat quelques minutes, marchant devant sans même oser le regarder, leurs mains étant toujours tenues l'une à l'autre.

Ils arrivèrent enfin devant une sorte de rideau vert, un vieux saule pleureur tranquille, protégé par toutes ces ronces, loin de tout.
Arrivés sous le saule elle lacha sa main, génée tout de même d'avoir osé.
Ils étaient là, sous le saule plus vieux que n'importe qui en ce duché avec pour seule musique le chant d'oiseaux et le bruit d'une rivière.
Elle s'avança légèrement et de sa main écarta les pleurs du saule, dévoilant une clairière et une rivière passant en son milieu, se tournant enfin vers le vicomte.

Nous y voilà...
J'ai découvert cet endroit le soir où nous avons ramené le corps de papa en Grignan, par pur hasard...
Le moment lui revint et elle le chassa, ne voulant point rompre ce moment avec Pathan.

Pathan fait un large sourire au contact de la jeune fille, sa peau est si douce et ses mains si délicate, il goûte se moment comme s’il était le dernier de sa vie.
Il se laisse guider a travers la végétation luxuriante sans trop y prêter attention, son regard fixé sur sa muse.

Ils arrivèrent alors devant un mur vert, qu’Appolline ouvre pour y passer. C’est alors que le mini drame se passe, elle lâche sa main.
Le vicomte reste un moment décontenancé, avant de la suivre a travers le rideau pour débouché sur une clairière enchanteresse.

Ici, ils étaient seuls, ici seul la nature serait témoin de leur discutions, c’était l’endroit idéal.

Nous y voilà...
J'ai découvert cet endroit le soir où nous avons ramené le corps de papa en Grignan, par pur hasard...

Pathan écoute, puis eu un moment de peine lui aussi très vite chassé.

Appolline, il me faut vous entretenir d’une chose importante.

Pathan prit la main de la jeune femme, et continue son monologue.

D’une chose que personne ne connaît, même pas mes sœurs, mon véritable nom de famille.

Pathan laisse un blanc pour faire sentir que l’instant est important pour lui. Avant de reprendre.

Vous partagez un secret avec moi, en me montrant cet endroit, à moi d’en faire autant.
Dans mon pays natal, il y a une vieille légende qui dit : »si un homme amoureux donne son nom a une jeune fille, celle ci pourra en faire ce qu’elle voudra et ce jusqu'à la fin des temps »

L’homme laisse le temps a la jeune fille d’assimilé l’information, avant de reprendre.

C’est pourquoi, on me connais ici sous le nom de Pathan de la Reiksguard.
La reiksguard étant le corps d’arme dans lequel mon père est mort.
Mais mon véritable nom est, Pathan Quindiniar, même Altea l’ignore.

Si je vous dévoile cette information, c’est parce que vous êtes l’élue de mon cœur
Et que, je n’ai pas peur d’une légende, même si elle est vraie.

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Appolline, il me faut vous entretenir d’une chose importante.
Cette fois ci c'est lui qui se saisit de sa main, faisant cesser de battre le coeur de la jeune blonde l'espace d'un instant.
Quel était ce sentiment qui chaque jour grandissait un peu plus en elle, rendant la boule en son estomac de plus en plus tortueuse.
Elle savait bien que c'était celui qu'elle préférait ne pas connaitre, mais comme ils lui avaient dit "On ne choisit pas."
En effet elle ne choisissait plus, laisser son coeur donner les ordres et les suivait même avec plaisir

Elle l'écouta ainsi, fixant son regard au sien, le laissant ainsi se confier à elle, offrir de son jardin secret à lui.
Elle donna de son attention à chaque mot, essayant d'oublier leurs mains enlacées, se focalisant sur les mots, restant fixée sur le gris de ses yeux sans s'y perdre de trop.

Et les mots sonnèrent en son esprit lorsqu'il les prononça.
"il y a une vieille légende qui dit : »si un homme amoureux donne son nom a une jeune fille, celle ci pourra en faire ce qu’elle voudra et ce jusqu'à la fin des temps "
"mon véritable nom est, Pathan Quindiniar, même Altea l’ignore.

Si je vous dévoile cette information, c’est parce que vous êtes l’élue de mon cœur
Et que, je n’ai pas peur d’une légende, même si elle est vraie."
Elle laissa sa main dans celle de Pathan, la serrant même un peu plus, le regardant sans trouver quoi dire ensuite, de peur de rompre l'instant qu'ils étaient en train de partager.
Même si le moment était intense elle ne pouvait le laisser ainsi s'éterniser sans répondre.
Son aveu méritait une réponse à sa hauteur.
Si vous m'appartenez dorénavant comme le dit cette légende sachez que vous ne risquez rien, je vous garderai toujours près de mon coeur et vous protègerai...

A cet instant elle regretta presque de ne point estre assise, sentant ses jambes affaiblies par ces émotions.

Si vous m'appartenez dorénavant comme le dit cette légende sachez que vous ne risquez rien, je vous garderai toujours près de mon coeur et vous protègerai...

Pathan sent la prise de la main de sa muse, se raffermir de plus en plus, et son propre cœur répondre à chaque changement de pression, comme à un écho.

Oh je ne demande pas a être protégé, juste à être aimé tout comme je vous aime. J’espère juste ne pas vous avoir ennuyée avec cette histoire.

Tout en finissant sa phrase, il dépose un doux baisé sur les mains de la jeune fille.
Et ne lâchant toujours pas celle ci, il observe encore une fois la clairière.

Cette endroit est vraiment enchanteur, si seulement j’avais su, j’aurais emporter ma Lyre avec nous. Malheureusement elle est restée à Montluel.

Il repose son regard sur Appolline avant d’ajouter.

Cette havre de paix vous correspond en tout point.
Une rivière rapide mais douce que rien en peut arrêter et encore moins contrôler, et qui a la première pluie peut devenir torrent.
Des arbres majestueux que rien ne pourra déraciner, même avec la plus grande violence.
Un herbe si belle que l’on voudrais s’y coucher et ne point se relever.
Et des oiseaux chantant si gaiement, que rien ne pourra jamais les brimer.
Oui je pense que cette endroit à été conçu à votre image.

Avait elle perçu les compliment à demi cacher derrière les paroles dites à l’instant, Pathan n’aurait su le dire, il eu soudain envie de profiter de l’endroit pour se reposer un peu, au coté de celle qui faisait battre son cœur, et affoler son âme.

Que diriez vous de nous assoire un peu et profiter ensemble de ce moment ?
Peut être au bord de cette rivière, ou nous pourrions plonger nos pieds, pour nous rafraîchir, le temps que mes yeux seront plongé dans les votre.

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Pendant un temps elle eut l'impression que sa poitrine allait exploser sous le cognement de son coeur, s'accélerant pour ne plus battre quelques instants, puis repartant, comme au galop en son corps.
Elle entendait ses mots, sentait sa peau sur la sienne mais ne voyait plus sa clairière autour, n'entendait plus les piaillements, se fichait du reste.
Elle l'écoutait, silencieuse, le laissant se confier, s'offrir à elle, prenant cela comme une nouvelle preuve de ses affections.

Et lorsqu'il déposa un baiser sur sa main elle eut un moment l'impression de se liquéfier, laissant le rouge envahir ses joues rebondies.
Dieu qu'il était séduisant... Elle avait l'impression qu'il lui était destiné, que tout était écrit quelque part et que cette rencontre n'était point fortuite.

Que diriez vous de nous assoire un peu et profiter ensemble de ce moment ?
Peut être au bord de cette rivière, ou nous pourrions plonger nos pieds, pour nous rafraîchir, le temps que mes yeux seront plongé dans les votre.
Elle le regarda un instant interloquée, était il possible qu'il lise en elle comme en un livre ouvert? Cette pensée lui avait traversé l'esprit juste avant qu'il ne la propose.
Elle en resta un moment interdite avant de lui sourire et s'acquiescer.
Elle s'installa alors au bord de la rivière, otant ses chausses et relevant légèrement sa robe pour ne point la mouiller.

Elle fixa un instant le petit bosquet face à eux, silencieuse. Elle à l'accoutumée si bavarde en perdait son verbiage.
Enfin elle rompit le silence en tournant ses yeux vers lui, lui adressant un doux sourire.
Je n'ai pas répondu à vostre question tout à l'heure en faist...
M'avez vous embêtée avec cette histoire.
Elle se perdit un moment dans ses yeux puis caressa son visage de son regard bleuté.
Et si je vous disais que je suis plutot honorée de vostre aveu...
Elle baisa un instant son regard, ne pouvant à la fois oser en mots et en regards.
Je n'ai jamais connu l'amour, mais aujourd'hui si je devais lui donner un nom, un visage...
Ce serait vous...
Elle ne connaissait encore rien de toutes ces émotions, marchait presque yeux bandés, mais en ces mots, c'est une douce promesse qu'elle lui adressait.

Pathan enlève ses bottes et ses bas afin de pouvoir libérer ses pieds meurtris, qu’ils plonge dans l’eau.
Il s’installe confortablement au bord de la rivière, se rapprochant au maximum de la jeune fille, jusqu'à être épaule contre épaule.

Un silence pesant fit alors place jusqu'à ce qu’Appolline prenne la parole.
Il but chacun de ses mots comme le plus doux des nectars.

Je n'ai jamais connu l'amour, mais aujourd'hui si je devais lui donner un nom, un visage...
Ce serait vous...

Pathan écarte un mèche rebelle du visage de sa muse, il la regarde, comme s’il la voit pour la première fois.
Il eu soudain l’envie de l’embrasser mais se retient à temps.

Il se contente de sourire et puis de s’allonger sur l’herbe, en observant la forme des rares nuages, il se demande que répondre, quand les mots sortent d’eux même.

J’ai connu l’amour autrefois, et je peux vous dire une chose, il nous réserve toujours ce que nous attendons le moins. Il nous pousse souvent à des réactions imprévisible, et difficile à maîtriser.
Je me pensais hermétique a ressentir de nouveau l’amour envers une personne.
Et puis, vous êtes apparue dans ma vie, j’ai d’abord refusé de voir ce qui se passait, et me voilà maintenant, à penser à vous embrasser.

Il fait une pause, avant de reprendre.

Rien n’est prévisible avec l’amour, et je pense que c’est ce qui fait qu’on y aspire tellement.

Invité

Noble et humble, il laisse son regard perçant et affuté se promener au loin à la recherche d'une musaraigne, mulot ou autre rongeur faisant son délice.
Posé au plus haut point de Grignan, le port de tête altier, il scrute.

Quelques brindilles qui bougent dans la clairière, le mouvement est aussitot amorcé et le majestueux rapace s'élance dans le ciel, jugeant des courants d'air chaud et froid. Ailes déployées au dessus de sa proie, il la guette, tournoyant dans le ciel.

Mouvements, l'oeil du rapace fixe et les ailes se rabattent. Il pique vers sa proie à une vitesse hallucinante !

Au dernier moment il freine en redéployant ses ailes, serres en avant entrant dans la chair du rongeur .
Il ne se débat pas longtemps, l'Aigle se pose dans la clairière. Sa proie ainsi prise, il commence son repas, déchiquetant méticuleusement de son bec acéré l'animal.

Mais à un moment il s'immobilise, des voix, clapotis d'eau .... son oeil a vite fait de les voir. Il s'arrête dans son repas, les observe là bas .
Il n'a point peur, ils sont trop loin pour l'atteindre , il reste là.

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Sa main s'approche de son visage, otant une mèche de cheveux et pendant un court instant leur désir mutuel sembla palpable.
Des plaisirs amoureux la jeune femme ne connait rien. Pathan est son premier émoi et pourtant à cet instant un désir, un baiser...
Mais Pathan s'éloigne un peu s'allongeant dans l'herbe et la jeune femme sent une point ede regret en son coeur.
J’ai connu l’amour autrefois, et je peux vous dire une chose, il nous réserve toujours ce que nous attendons le moins. Il nous pousse souvent à des réactions imprévisible, et difficile à maîtriser.
Je me pensais hermétique a ressentir de nouveau l’amour envers une personne.
Et puis, vous êtes apparue dans ma vie, j’ai d’abord refusé de voir ce qui se passait, et me voilà maintenant, à penser à vous embrasser.
Et à cet instant drôle de pensée pour la blonde écarquillant le syeux en s'entendant penser: Mais ne pensez pas faistes!
Le rouge doucement lui monte aux joues de sa pensée, presque honteuse.

Rien n’est prévisible avec l’amour, et je pense que c’est ce qui fait qu’on y aspire tellement.
Elle le regarde alors, étendu dans l'herbe.
Et si je vous disais que moi je n'y aspirais pas?
C'est à elle cette fois de marquer une courte pause en ses mots.
Je vais même vous avouer que mon voeu le plus cher était de ne jamais aimer.
Et de nouveau une confidence, décidément avec lui rien n'était comme à l'habitude.
Dans ma famille l'amour....
Elle aussi se laissa choir dos sur l'herbe, les yeux dans les nuages.
L'amour a tué mon oncle et ma tante et regardez comme il a affaiblit maman malgré son amour et son bonheur avec les baron.

Ses yeux assèrent d'un nuage à l'autre tandis qu'un léger vent commençait à se lever.
Ainsi voila pourquoi j'étais si perturbée le jour du départ...Je savais que j'étais en train de me laisser happer malgré moi..
Elle changea de nuage, se posant sur un gros au dessus d'eux.
Ne voyez pas en mes mots quelconque regret, juste une crainte...Après tous ces moments ensemble...J'arrive déjà à imaginer le mal que j'aurais à vous perdre.
Vous m'estes deja si precieux....cela m'effraie un peu je vous l'avoue...

Une fois de plus en ses mots déguisés, comme une sorte de promesse, comme pour le rassurer, lui qui avait reussi là où les autres avaient failli.

Pathan scrute le ciel à la recherche d’un signe, oui un signe venu pour lui souffler quoi faire.

Et si je vous disais que moi je n'y aspirais pas?
Je vais même vous avouer que mon voeu le plus cher était de ne jamais aimer.
Dans ma famille l'amour....
L'amour a tué mon oncle et ma tante et regardez comme il a affaiblit maman malgré son amour et son bonheur avec les baron.

Ainsi donc, Appolline a peur d’aimer et d’être aimée en retour, il n’était donc pas le seul dans ce cas. La jeune fille est a présent allongée à ses cotés, Pathan ressent son envie de l’embrasser revenir aussi vite qu’il l’avait chassée.
Il regarde un nuage passer au dessus d’eux, puis un autre.

Ainsi voila pourquoi j'étais si perturbée le jour du départ...Je savais que j'étais en train de me laisser happer malgré moi..
Ne voyez pas en mes mots quelconque regret, juste une crainte...Après tous ces moments ensemble...J'arrive déjà à imaginer le mal que j'aurais à vous perdre.
Vous m'estes deja si precieux....cela m'effraie un peu je vous l'avoue...

Pathan n’y tenant plus, se redresse sur un coude et observe la silhouette allongée la, dans l’herbe.
L’amour entre les deux jeune gens est palpable, il pouvait presque voir le cœur d’Appolline et le sien battre au même rythme. Une harmonie parfaite s’installe dans cette clairière, et la bienséance aurait voulu qu’ils se lèvent et repartent ensemble vers le château.

N’ayez crainte de me perdre, Je suis a vous corps et âme.
Je ne pense pas que nous ayons a avoir peur de nos sentiments, il nous suffit de les vivres

Mais l’homme oublia la bienséance, il se penche en avant et dépose ses lèvres sur celles de sa muse.
Le contact fut bref mais il y avait mis tout l’amour qu’il récent, c’est alors que le vicomte ce rend compte de ce qu’il venait de faire, et il eu un instant de remord de s’être laisser dépasser par ses émotions.

Je suis.....désolé, je n’aurais pas du.

Il espérait au fond de lui que le jeune fille ne lui tiendrait pas rigueur de son audace, car lui, il s'en voulait. même si il a apprécié pleinement l'instant.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Le baiser, elle l'attendait, elle le rêvait, elle en aurait hurlé et quand il posa ses lèvres sur les siennes....
Temporellement l'instant ne dura que quelques secondes, mais émotionnelement il eut le temps de se passer bien des choses, tant dans son corps que dans son coeur.
Son cerveau se faisait attentif à la sensation, la douceur de ses lèvres, son coeur lui martelait sourdement, sa peau frissonnait, ses mains devenaient moites.
Une éruption était en train de se produire en elle, un nouvel émoi, une nouvelle émotion.

Et lorsque l'instant se termina, que ses yeux se rouvrirent sur lui elle regretta tout de même que ça n'ait pas été plus long.
Je suis.....désolé, je n’aurais pas du.
Le retour à la réalité, la jeune femme laisse son doux rêve repartir, gardant tout de même une empreinte sur ses lèvres.
Les mots viennent interpeler son esprit presque brusquement, pourquoi des excuses?

Elle se relève alors, s'asseyant à nouveau et se tournant vers lui.
Et un instant la malice monta à ses lèvres, après tout elle l'aimait, nul besoin cette fois de rougir.
Elle prit alors un air faussement contrarié.
Non je ne puis vous excuser...
Elle le regarda de ses yeux bleus, essayant de ne point sourire.
Je ne puis vous excuser car ce baiser fut....un brin trop court!
Elle mima le "un brin" en montrant un léger espace entre son pouce et son index puis se mit à sourire, une étincelle nouvelle en l'oeil.

Wallace qui jusque là s'était fait oublier se mit à japper, faisant relever la demoiselle, pieds nus dans l'herbe.
Venez Pathan il doit estre l'heure.
Elle remis rapidement ses chausses et lui tendit la main.
Rentrons....Il me tarde maintenant de connaistre vostre coin de paradis.

Il lui fallait marcher...Occuper son esprit en autre chose qu'en ce merveilleux baiser, son tout premier baiser...

Pathan se relève a contre cœur, mais la jeune fille avait raison. Il faut rentrer avant que la nuit ne tombe.
Pourtant, il aurait voulu rester encore un peu de temps ici dans cette clairière, ou il avait osé donner le premier baisé.
Cette clairière ou il lui avait offert son cœur, et si cette légende est vraie, il lui avait offert bien plus que son cœur.
Il remet ses bottes, tout en repensant au mots de sa muse.

Je ne puis vous excuser car ce baiser fut....un brin trop court!

Oui ce baisé avait été bien court, mais en même temps si long.
Jamais il n’aurait du, et si quelqu’un les avait aperçu, sa serait la fin.
Mais Pathan n’a que faire, pour l’instant, des conséquences de son geste.
Il attrape la main tendue, et son cœur bat encore plus vite, ne sachant plus trop que faire, il sourit.

Et bien allons y mon aimée, rentrons avant qu’il ne soit trop tard, nous avons encore tellement à faire et à voir ensemble.

Il fallait qu’ils rentrent, et vite, avant qu’une autre envie de l’embrasser n’arrive.
Le vicomte suit donc Appolline jusqu’au château, en prenant bien soin de ne jamais relâcher sa main.