Cérémonie aux disparus - Lapetitenadia - Fhar - Akron_l_alsacien

Absorbée par sa prière, elle ne les avait vu entré.... Ni Lhunne la douce amie d'Akron, celle qu'ils avaient sauvées de la noyade à Briançon ... sa forge, le dessin au mur, sa chambre... .Akron , sa mèche folle, son sourire éternel .
Ni le petit Pierre avec qui elle avait passé la soirée avec celle qu'elle avait cru être Lhunne, avant de s'enfuir de Briançon.

Debrinska, celle qui resterait son amie à tout jamais... Amie qui l'avait accouchée d'Appolline, ensuite de Tristan, cette amie qu'elle croisait sur les routes et amie de son frère.
Elle avait un attachement pour la fille de la Deesse comme elle disait.

Elle priait pour tous ceux qui l'avaient quittée, ceux qui étaient encore à ces côtés. Et doucement elle rouvrit les yeux puis se leva .
Yeux qui petit à petit se réhabituent à la lumière des cierges allumés, puis se relève.
Silhouette de Debrinska, sourire entendue pour la femme, reconnaissance des deux femmes.
Elle n'a pas vu Lhunne encore, toujours aussi discrète, sans doute la verrait elle plus tard, même surement.

Elle cherche du regard si l'Archeveque a fait son entrée en le choeur de la chapelle, profitant de voir où se trouvait son âme soeur.

Messages : 70 Points : 101 Réputation : 8 Date d'inscription : 11/06/2009

Lentement, alors que toutes ces personnes affluaient aux portes de l’église, la rouquine s’était avancée dans l’édifice où peu étaient encore présents. Ne pas prêter attention aux autres, cette journée n’était que pour eux qui les avaient quitté.
Alors elle s’était agenouillée sur un prie-Dieu avant de fermer les yeux pour se recueillir en silence, pour penser à eux, à elle, à leurs souvenirs. Elle se souvenait de l’éternel fouet de Nad, et des marques qu’il laissait partout où il passait, du mouton qui courrait après Joss, leurs éclats de rire. A l’époque elle riait beaucoup, ce n’était plus le cas aujourd’hui, un manque, une absence.

A cet instant, elle relève la tête, sentant comme quelqu’un entrain de l’observer. Elle tourne la tête à droite, puis à gauche, se retournant même pour regarder derrière elle, mais personne. Sensation étrange que celle-ci, mais cette impression d’être observée avait réchauffé légèrement son cœur triste et en deuil, car elle n’avait jamais réellement fait le deuil, trop dur pour elle. Elle se souvient seulement de ses larmes le jour où…
De sa besace elle sort la vieille lettre, vieillie par le temps mais toujours près d’elle, la dernière lettre de sa marraine. En la lisant la première fois, elle n’y avait pas cru, elle pensait que personne jamais ne pourrait lui enlever sa marraine, qu’elle resterait toujours près d’elle et qu’elle serait là dans les moments durs. Parfois sa naïveté lui faisait penser à une enfant qui n’aurait pas encore ouvert les yeux sur le monde.

Tout le monde part un jour ou l’autre, et nous ne sommes pas maître de ce moment. Pourtant Dieu sait qu’Ald aurait tout donné pour ramener sa marraine à ses côtés, pour ne pas avoir à verser tant de larmes après la deuxième lecture de cette lettre et encore tellement à chaque fois qu’elle y repense un peu trop.
Son souvenir de cette journée est très net dans son esprit, la réception de la lettre en taverne, moment d’incompréhension avant de s’effondrer en larmes sur le sol même de la taverne, sous le regard des personnes présentes. Elle qui cédait rarement à montrer sa tristesse devant des personnes qu’elle ne connaissait pas, elle n’avait ce jour là pas hésité une seule seconde, elle n’y avait même pas pensé.

Soudain, l’agitation au niveau du banc devant la rousse lui fait ouvrir les yeux et les lever sur les deux adolescents. Le gamin…Dieu qu’il ressemblait à Fhar et Chlo ! Un des jumeaux sans doute. Ald se souvient, elle était à Lyon juste après leur naissance, mission de l’Ost.
La gamine par contre, elle ne la connaissait pas, mais c’était sans doute une amie du petit vu qu’il était dans ses bras. Sa tenue interpella Ald, depuis quand venait on à une cérémonie comme celle-ci habillée de blanc alors même qu’on ne connaissait pas les personnes qui étaient pleurées…La rouquine était partagée entre l’envie de s’énerver parce que la jeune femme de cette manière ne faisait qu’attirer l’attention sur elle et l’envie de simplement soupirer, parce que ce genre de comportement…en fait ne l’étonnait même plus.

Finalement elle ne fit rien et tourna simplement son regard vers la dernière arrivante, une femme habillée de blanc elle aussi, mais pour le coup cela ne fit pas soupirer Ald. Elle connaissait Deb, elle connaissait ses coutumes qui n’avaient presque rien à voir avec les coutumes traditionnelles, et s’habiller en blanc devait en faire partie. Un instant son regard se pose sur les cercueils devant elle et son cœur se serre alors que les larmes qu’elle tente de refouler perlent à ses yeux. Alors elle finit par fermer les yeux à nouveau, replongeant ainsi en ses pensées.

Messages : 250 Points : 318 Réputation : 4 Date d'inscription : 19/05/2009

Un besoin d'air soudain après un étrange frisson et la suée qui a suivi. Elle a eu froid et chaud à quelques secondes d'intervalle, au moment où la flamme de la bougie a vacillé. Il est là elle le sait.
Il doit la regarder, peut être même est il assis près d'elle.
Se blottir en ses bras, pleurer tout le manque, se raconter à lui, apprendre encore de ces gros mots qu'elle n'a pas le droit d'utiliser.
Lui en apprendrait-il encore vu son âge?
Ce geste machinal de caresser la dague qui la suit partout et qui dort près d'elle.
Peut être qu'il lui apprendrait à s'en servir, peut être qu'il lui en forgerait une rien que pour elle.
Toutes ces questions qu'elle se pose depuis ce jour en Briançon.

Elle n'arrivera pas à lui dire adieu c'est impossible, elle le veut près d'elle encore.
Ses yeux fixent la bougie et elle se lève, saisissant les pans de sa robe pour parcourir l'allée de l'église en sens inverse.

Enfin elle sort de cette autarcie, remarquant qui est arrivé.
Elle reconnait bien vite la briançonnaise qui était venue voir pourquoi les volets de la forge étaient ouverts. Elle la regarde et lui sourit, ne pas parler, laisser le sanglot en sa gorge disparaitre.
Elle aperçoit ensuite son cousin et la gamine vue à Lavardin. La couleur de sa robe la choque, autant que sa présence, elle qui ne souhaitait voir que des proches aux défunts. Mais certaines valeurs ne sont pas encore connues de la jeunesse, elle en parlera à son cousin un jour.
Mais elle ne perd pas son attention aux détails et sort.

De l'air, enfin!
Elle descend les marches du parvis et va s'asseoir sous un arbre en attendant de voir l'archevêque entrer.
Elle a envie de rentrer, d'aller étouffer ses larmes sous un oreiller.
Enfin légèrement à l'écart le sanglot s'évade enfin, relachant la tension sur sa gorge.
Et ce murmure:
Je ne peux te dire adieu papa... Je n'arrive pas encore à accepter ta fin, ton choix...
Il avait été chercher la mort elle le savait, il l'avait laissée, trop tôt.

Les larmes à nouveau quittent ses yeux, roulant sur ses joues rosies, larmes qu'une main invisible semble venir sécher avant qu'elle ne disparaissent en son décoletté.

Messages : 11 Points : 11 Réputation : 0 Date d'inscription : 16/09/2009

Arthur peu a peu se calmait. La voix de Cyanne agissait comme un onguent sur les plaies de son âme et lui faisait oublier par moment la douleur qui l'accablait. L'adolescent oscillait du regard entre ces cercueils vestiges de son passé et ce visage d'ange promesse de l'avenir.

Il avait souhaité la présence de Cyanne et s'était trouvé fort étonné de la voir si près de lui alors qu'il était si mal. Sa tendresse l'avait aidé. Mais il n'avait pas compris lui non plus le fin mots de cette robe pourtant fort jolie.

Mon cher ami, je suis en blanc car aujourd'hui nous ne commémorons pas la mort de ton père, nous célébrons sa renaissance. Il débute une vie auquel nul être vivant ne peut aspirer, une vie idéale de laquelle il peut veiller sur tous les siens le cœur apaisé. Il s'est envolé vers la lumière du paradis solaire et je doute que de la haut il aimerait nous voir plongé dans la souffrance et les souvenirs.. Je pense qu'il préférerait de loin que tu lui souris de ton plus beau profil et que tu continu à être heureux pour lui.

Hé voila donc la raison ... Arthur était fier de l'avoir comme amie et même plus .... Il comprenait a présent ce geste et avait envie de la tenir dans ses bras. Il pensait lui aussi a la renaissance des défunts au paradis solaire. Bien qu'il pensa que ces trois la avait du être accepter depuis longtemps au royaume d'Aristote cette cérémonie célébrait cela.

Il se remit a prier intérieurement pour la mémoire des défunts et pour leur renaissance. la belle qui s'était mis en tête de l'aider et lui faire changer les idées ajouta.

Puis... j'aime bien l'idée que tu puisse me voir comme ton ange ... alors voila j'en ai prit toute les formes hihi. Et entre nous, ce coté lugubre me donnerait plus des migraines que l'envie l'envie de me battre pour avancer.. Regarde moi ça.. même une taverne d'hommes préhistoriques sale et puante à l'air plus joyeuse.. Un peu de couleurs que diable! on dirait qu'ils sont tous morts vivants.

chuchotant a son tour, Arthur ,

Mon amie ne parlez pas du diable par l'amour de dieu, nous somme dans la maison du seigneur et je ne voudrais pas qu'il vienne troubler la quiétude des morts sur l'autel. Quand aux gens qui nous entourent tous pleurent le souvenir des disparus, moi ne n'avais a pleurer que le manque. Comprenons leurs tristesses et leurs mines sombres ... ils ont besoin de ce deuil ....
Laissez moi vous faire le compliment que vous êtes digne de représenter ces anges qui nous surveille de la haut mon père avec eux.
Aux vues des regards interrogateur que j'ai pu voir braqué sur nous je crois que nous ne couperons pas a de petites présentations toute a l'heure après la cérémonie.

Pour l'heure mon amie permettez que nous prions ensemble main dans la main pour leurs donner la force d'atteindre le très haut...

s'agenouillant il invita Cyanne a l'accompagner, non sans lui installer un splendide coussin pour accueillir ses genoux.

Messages : 3 Points : 3 Réputation : 0 Date d'inscription : 29/10/2009

Petite mine desolee d'avoir malencontreusement cité le sans nom dans un tel lieu. Meme a l'exterieur elle s'intedisant ce genre de chose mais dans son exces de pitrerie cela lui avait echapé. Heureusement que son petit ange veille.
Consciente de son erreur elle l'ecouta avec attention. Le sourire tendrement adressé suite à ses compliments laissa rapidement place à une anxiété certaine. Lorsqu'Arthur l'avait fait appeler, elle avait accourut sans se poser de question. La pensée de savoir qui d'autre serait present ne lui avait meme pas effleuré l'esprit, son seul but, voler au secours de celui pour qui elle donnerait la vie. Maintenant qu'il en parlait, elle realisa la presence de ses proches et le regarda d'un air embarassé. Cette rencontre avec la famille d'Arthur avait été tant de fois rêvé par la jeune femme qu'elle n'aurai jamais songé que cela arriverait dans un tel contexte. Les regards accusateurs braqués sur elle lui firent prendre conscience qu'elle était de trop ici. Cela dit elle était venue pour lui et ne l'abandonnerai pas maintenant, surtout dans un moment pareil. Si elle devait affronter le regard noir de sa famille, elle le ferait pour lui, bien qu'elle prefererait s'eclipser du fond de l'eglise aussi vite qu'elle était arrivée des que son doux gentilhomme la congedierait. L'idée de deranger les membres de sa famille en s'adressant à eux dans un moment qu'elle jugeait inopportun lui deplaisait, cela dit, si le désire d'Arthur était celui là, alors c'est sans resistance qu'elle irait les saluer.

Pour l'heure, les paroles de son aimé étaient vraiment belles, et l'idée de se recueillir avec lui pour que, de la force qui se degageait des deux tourteraux lorsqu'ils étaient unis, leurs prieres puissent atteindre le tres haut plus aisement la ravissait. Cela dit, incommodée par sa robe, elle ne pu se mettre a genoux. S'abaissant accroupie, Cyanne d'une main s'equilibra en appui sur l'epaule d'Arthur puis fermant les yeux pria fort pour toutes les personnes disparues de cette terre, une toute particuliere pour le pere de cet etre exceptionnel qu'elle avait eu la chance de rencontrer. Les yeux clos, la tête baisser pour se recueillir, elle s'adressa interieurement à celui ci, confessant qu'elle aurait beaucoup aimé le rencontrer, promettant de veiller sur son fils et de l'aimer du mieux qu'elle le pourrait afin de combler le vide laissé par sa disparition. Une question frappa soudainement son esprit. On commemorait ici la mort de son pere mais... qu'en était il de sa mere? Rapidement son interrogation se dissipa concentrée a tenter de s'adresser en elle au defunt. Il était probable que celui ci n'entende pas ses paroles inaudibles aux vivants mais elles venaient du coeur et cela lui suffisait à penser qu'il ne fallait que ça pour qu'il les entendent. Une fois terminé, elle se signa et murmura "reposez en paix votre majesté", faisant allusion au petit prince de son coeur que ce sire avait mit au monde et élevé de façon admirable. Religieusement, elle attendit qu'Arthur finisse de prier, le contemplant avec amour.

Messages : 12 Points : 21 Réputation : 0 Date d'inscription : 26/08/2009

Monseigneur Nufilen entra dans l'église, il avait revêtu sa chasuble noire et argentée au dessus de sa soutane mauve, ses talons claquaient sur les dalles de pierre, il s'avança vers le chœur et les gisants, il bénit les dépouilles et s'agenouilla devant les cercueils pendant de longues minutes, puis il se leva et récita son credo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le silence se fit alors, recueillement était de mise dans cette petite église . L'Etoile leva la tête lentement puis prit la position de circonstance, mains jointes.
C'est alors que l'archevêque d'Avignon entama la dite cérémonie. Enfin leur repos serait .

Les sinoples de la Baronne suivirent l'Homme de Dieu attentivement, religieusement, comme si de ces instants allaient découlé sa vie, leur mort.

Le Credo.... elle reprit alors celui ci, comme on le lui avait enseigné, pesant chaque mot, en concert avec les présents .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen .

Moment de silence où le son des voix renvoyé par les murs de la chapelle leur répondait. Leur repos serait paix et elle attendait cela pour commencer son deuil.

Messages : 11 Points : 11 Réputation : 0 Date d'inscription : 16/09/2009

Arthur se recueillait main dans la main avec Cyanne. Bien que la jeune fille fut présente et que cela calma sa détresse il n'en restait pas moins concentré pour ce dernier hommage aux proches de ma famille. Monseigneur Nulifen entra alors soudain et commença la cérémonie dans la communion des fidèle. Tout en priant le jeune homme récita le crédo a l'unisson des personnes présentes pour rendre hommage a son père. ...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen .

Se signant il continua d'écouter l'homme de foi, le passeur d'âme, leur donnant par les derniers sacrement la légitimité de demeurer au paradis solaire d'Aristote.

Messages : 1 Points : 1 Réputation : 0 Date d'inscription : 15/11/2009

Thierrylafrance qui était sorti de retraite quand il avait apprit ces funérailles arriva sans se faire voir à l'église et assista à la cérémonie en restant en retrait. Il récita avec l'homme d'église le Crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Thierry toujours en retrait eu quelques pensées pour ses amis aujourd'hui trop loin de lui.

Ce cher Fhar qu'il avait côtoyé le plus, il avait surtout appris à le connaitre sur le chemin de la Bretagne, quelle grande épopée ils avaient vécu entre autre avec les frasques de paprika... Il se souvenait encore quand ils avaient du aller la chercher à deux en taverne... Que de bons souvenirs... Dommage qu'il ai été rappelé si vite...

Akron, il l'avait moins connu mais beaucoup côtoyé en tant que Seigneur des lances de Briançon, il savait mener ses hommes et était un valeureux guerrier, encore un rappelé auprès d'Aristote trop tôt...

Quand à la petite Nadia, Antlia lui avait présenté une fois en taverne à Montélimar. Il avait discuté un peu avec elle mais ne pouvait pas dire grand chose à son sujet. La mort est malgré tout bien triste... Surtout quand elle prend les jeunes...

Messages : 3 Points : 3 Réputation : 0 Date d'inscription : 21/06/2009

Le visage humidifié de larmes, la voix tremblante, les yeux fermés pour pouvoir revoir son frère et sa soeur , Tilman entra aussi en prière et enonca le credo:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis il entra en prières silancieuse pour le repos eternel des ames de tous ses amis perdus...

Messages : 12 Points : 21 Réputation : 0 Date d'inscription : 26/08/2009

Nufilen se releva, et avec l'eau bénit, aspergea les trois gisants en récitant, en latin, la prière du repos des âmes, il priait intérieurement pour que le Soleil soit offert à ces gens car, même si il les connaissait mal, il ne doutait pas que leur désir était de vivre dans l'amour de Dieu. Il s'avança à l'ambon et brisa le silence.

La grâce de Christos notre Sauveur, l'Amour de Dieu et la communion d'Aristote soient toujours avec vous.

Aujourd'hui nous disons adieu à trois enfants du Seigneur, nous prions pour leur salut, cependant, ils sont surement mieux ou il sont que nous ou nous sommes, alors je ne vous demanderais pas de ne pas pleurer, car c'est un comportement naturel, mais essayez de prier pour eux et demandez leur de prier pour nous, notre salut et notre bonheur. Si quelqu'un veut s'avancer dire un mot, il est le bienvenu, sinon, je procéderais aux derniers sacrements

(HRP Désolé pour le temps que je mets, mais je suis trés pris en ce moment...)

La Baronne se leva à l'invitation de l'archevêque puis se dirigea sans un ac coup en douceur vers l'Hotel.
Elle ne passa point derrière car elle savait cela interdit, mais se plaça derrière les cercueils, englobant du regard ceux ci , prit une profonde inspiration douloureuse.

Je suis une des personnes ayant connu ces trois êtres .... et j'aimerai vous dire quelques mots.

Fhar et Nadia n'étaient pas mes frères et soeurs de sang mais une famille choisie.
Elle regarda Tilou et lui sourit.
Oui une famille choisie d'êtres ayant un tel amour et une telle relation que nous avons choisi d'être freres et soeurs... sous l'impulsion de Fhar.
Fhar fut un soldat émérite, d'abord de Montélimar puis de Lyon, finissant Seigneur des lances.

Un regard à Arthur puis elle enchaina: Il avait un caractère entier, impulsif mais toujours droit .

Il souhaitait proteger tous ceux qu'il aimait.
Nadia a donné sa vie pour le Duché qui le lui a mal rendu. Elle aussi avait un caractère entier mais tellement triste. Seule la mer pouvait la soustraire à ses pensées.
Son absence m'est vraiment difficile.
Elle repensa à ces épisodes de vie en Briançon où toutes les deux s'étaient tellement amusées.

Akron ... Un regard vers Guidel avant de commencer. Elle était sure qu'il comprendrait. Je l'ai aimé jusqu'à son dernier souffle que la maladie lui a fait rendre. Je garderai de lui les carrés d'herbes vertes, les gros mots qu'il s'évertuait à apprendre à Appolline, ses cheveux blonds en bataille ... Son envie de se battre, son coeur de soldat et son... caractère : toujours de bonne humeur, égal à lui même à tout instant.

Tous trois me manquent de façon cruelle mais je souhaitais qu'ils aient une sépulture décente, un enterrement .
Nous avons été touché par le malheur ... Sachons ne garder d'eux que le meilleur.

Elle baissa légèrement la tête puis reprit place lentement, évitant toute larme, ayant prit soin de serrer la main de son frère en passant et échanger un regard qui en disait long.

» Une cérémonie toute particulière
» Jour de la cérémonie d'adieu